La recherche sur la coexistence pluri-ethnique. Bilan, critiques et propositions

Classe

Texte

Type de document

fre Article
fre Tiré à part

Titre

fre La recherche sur la coexistence pluri-ethnique. Bilan, critiques et propositions

Editeur(s)

fre L'Harmattan

Date

fre 1991-01

Lieu de création

fre Paris

Langue

fre fre

Format

fre Fichier PDF
fre 2,21 Mo

Importance matérielle

fre 188 p.
fre 24 cm

pages

fre 131-158

Source

Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder

Droits

fre Droits réservés

Détenteur des droits

fre Éditions l'Harmattan

Identifiant pérenne

Description

L’article reprend et recoupe deux articles publiés en 1990 « La cohabitation pluriethnique et ses enjeux » et « Notes à propos de l’évolution des recherches sur l’étranger dans la ville ». Sa réflexion est ici articulée à la fois dans un bilan historique (de l’après-guerre aux années 90) critique de la littérature française sur le champ de la coexistence pluriethnique (soit désormais au-delà de la seule question de la cohabitation dans les milieux urbains) où Véronique souligne l’isolement du champ mais aussi, et surtout, sa faible sa capacité à diffuser des connaissances acquises. Cela tient à la fois au fait que les cadres d’analyse ne sont pas vraiment unifiés et à l’abandon général des approches marxistes et structuro-fonctionnalistes dans les sciences sociales au profit d’approches plus micro et localisées, laissant la place à des analyses identitaires, culturelles au détriment d’analyses de la production et gestion institutionnelles et politiques de l’immigré. Son bilan l’engage à une proposition programmatique de recherche invitant à travailler sur quatre niveaux emboités d’analyse : les rapports sociaux inter-ethniques, les relations sociales correspondantes, les représentations réciproques des groupes, les représentations de la coexistence elle-même. « Le quartier, la cité, la communauté, quelles que soient leur singularité et leur irréductibilité, n'ont d'intérêt pour la connaissance que pour autant qu'on les rattache aux systèmes dont ils font partie, et qu'on les compare à d'autres. » (p. 142). Dans la dernière partie, elle insiste sur l’écart entre discours et pratiques compte tenu des enjeux sociaux imprégnant les uns et les autres. Elle invite les chercheur.e.s à développer une méthodologie d’enquête efficace à situer ces écarts. « C'est pourquoi, au-delà de ce qui se dit, qui n'est jamais que ce qui peut être dit, et qui fait partie de la relation de coexistence, il convient d'être aussi attentif à ce qui se passe, et même à ce qui n'advient pas, ce que seule rend possible la comparaison. » (p. 150).
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