Le "seuil de tolérance" a-t-il un fondement scientifique ?
Classe
Texte
Type de document
fre
Interview - Entretien
article
Titre
fre
Le "seuil de tolérance" a-t-il un fondement scientifique ?
Numéro de volume
fre
N°30
Créateur(s)
Éditeur(s)
fre
Combattre pour le socialisme
Date
fre
1981-02
Langue(s)
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Format
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Fichier PDF
fre
510 Ko
Importance matérielle
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2 p.
Est une partie de
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Combattre pour le socialisme
Source
Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder
Droits
fre
Droits réservés
Identifiant pérenne
pages
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14-15
Droits d’accès
Réservé aux chercheurs de l'UNS et de l'Urmis
Description
Dans cet article Veronique répond à un entretien pour la revue marxiste Pour le socialisme (ou Combattre pour le socialisme).
Elle reprend le contenu de ses deux précédents articles est la reprise sans éléments nouveaux si ce n'est qu'elle fait plus explicitement le parallèle entre la réactions d'ouvriers français et les "petits blancs" américains : "Dans un grand ensemble, il suffit qu'arrivent deux familles considérées comme étrangères, et donc souvent surexploitées, pour que des gens y voient une atteinte à leur statut social, et ce d'autant plus qu'ils sont menacés dans leur emploi par exemple. C'est que qu'on, appelle au USA le racisme «petit-blanc»." (p. 14)
Elle reprend aussi le fait que cette notion fait passer du coup la société français pour une société homogène et occulte de ce fait l'idée qu'il puisse y avoir des conflits internes en son sein (rapports de classes, de genre, etc.). La notion de seuil sert à désigner les immigrés comme bouc émissaire et cette fois elle énonce clairement que cette notion est en elle-même raciste : "Parler de seuil c'est naturaliser et durcir le clivage entre Français et
immigrés, alors qu'il y a des groupes d'immigrés et des groupes de Français. C'est en cela que la notion est raciste." (p. 15)
Elle critique la position du PCF dont le secrétaire général a peu avant déclaré que du fait de "la concentration d'immigrés dans les municipalités communistes" "la cote d'alerte est atteinte". Cette position dit Véronique pourrait favoriser le "racisme violent des minorités agissantes" (p.14) et pour elle le PCF confond une dénonciation des problèmes locaux que peuvent des municipalités qui accueillent plus de gens défavorisés " il est possible qu'une cote d'alerte soit atteinte pour le budget social de certaines communes", "mais cela n'a rien à voir avec la présence d'immigrés" (p.15).
Elle reprend le contenu de ses deux précédents articles est la reprise sans éléments nouveaux si ce n'est qu'elle fait plus explicitement le parallèle entre la réactions d'ouvriers français et les "petits blancs" américains : "Dans un grand ensemble, il suffit qu'arrivent deux familles considérées comme étrangères, et donc souvent surexploitées, pour que des gens y voient une atteinte à leur statut social, et ce d'autant plus qu'ils sont menacés dans leur emploi par exemple. C'est que qu'on, appelle au USA le racisme «petit-blanc»." (p. 14)
Elle reprend aussi le fait que cette notion fait passer du coup la société français pour une société homogène et occulte de ce fait l'idée qu'il puisse y avoir des conflits internes en son sein (rapports de classes, de genre, etc.). La notion de seuil sert à désigner les immigrés comme bouc émissaire et cette fois elle énonce clairement que cette notion est en elle-même raciste : "Parler de seuil c'est naturaliser et durcir le clivage entre Français et
immigrés, alors qu'il y a des groupes d'immigrés et des groupes de Français. C'est en cela que la notion est raciste." (p. 15)
Elle critique la position du PCF dont le secrétaire général a peu avant déclaré que du fait de "la concentration d'immigrés dans les municipalités communistes" "la cote d'alerte est atteinte". Cette position dit Véronique pourrait favoriser le "racisme violent des minorités agissantes" (p.14) et pour elle le PCF confond une dénonciation des problèmes locaux que peuvent des municipalités qui accueillent plus de gens défavorisés " il est possible qu'une cote d'alerte soit atteinte pour le budget social de certaines communes", "mais cela n'a rien à voir avec la présence d'immigrés" (p.15).
interview