Les relations interculturelles dans la ville : entre fictions et mutations
Classe
Texte
Type de document
fre
Tiré à part
fre
Article
Titre
fre
Les relations interculturelles dans la ville : entre fictions et
mutations
mutations
Créateur(s)
Editeur(s)
fre
Revue Européenne des Migrations Internationales
Date
fre
1998
Langue
fre
fre
Format
fre
Fichier PDF
fre
1,49 Mo
Importance matérielle
fre
20 p.
Est une partie de
pages
fre
7-23
Source
Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder
Droits
fre
CC-BY-NC-SA
Identifiant pérenne
Description
En France, comme aux Etats-Unis ou en Grande Bretagne, selon une rhétorique déjà ancienne,
l'amalgame entre « quartiers en crise » et « pathologies sociales » s'exprime dans des discours
stéréotypés qui renforcent la stigmatisation conjointe des espaces de relégation résidentielle et de leurs
habitants. Les effets de la crise économique et de la globalisation produisent cependant des effets
contradictoires sur la formation des identités, entre la fragmentation et la labilité de leur expression
quotidienne dans les interactions locales et le renforcement des identifications plus générales,
nationales voire civilisationnelles. Tandis que se polarisent frontières et clivages sociaux, les
populations défavorisées des quartiers en déréliction sont engagées dans des enjeux de classement
social qui s'expriment sous forme de conflits interculturels.
Les politiques publiques concernant ces secteurs urbains varient en fonction des traditions nationales et
des orientations gouvernementales, et l'engagement de l'Etat, en particulier y est assez différent. Elles
ont cependant en commun, dans les trois pays considérés, d'utiliser des outils mineurs parfois
inadéquats et souvent contradictoires pour traiter de situations de dégradation économiques et sociales
majeures tout en n'offrant guère de solution permettant une véritable revalorisation du statut de ces
territoires ni une véritable intégration sociale et politique des populations considérées.
l'amalgame entre « quartiers en crise » et « pathologies sociales » s'exprime dans des discours
stéréotypés qui renforcent la stigmatisation conjointe des espaces de relégation résidentielle et de leurs
habitants. Les effets de la crise économique et de la globalisation produisent cependant des effets
contradictoires sur la formation des identités, entre la fragmentation et la labilité de leur expression
quotidienne dans les interactions locales et le renforcement des identifications plus générales,
nationales voire civilisationnelles. Tandis que se polarisent frontières et clivages sociaux, les
populations défavorisées des quartiers en déréliction sont engagées dans des enjeux de classement
social qui s'expriment sous forme de conflits interculturels.
Les politiques publiques concernant ces secteurs urbains varient en fonction des traditions nationales et
des orientations gouvernementales, et l'engagement de l'Etat, en particulier y est assez différent. Elles
ont cependant en commun, dans les trois pays considérés, d'utiliser des outils mineurs parfois
inadéquats et souvent contradictoires pour traiter de situations de dégradation économiques et sociales
majeures tout en n'offrant guère de solution permettant une véritable revalorisation du statut de ces
territoires ni une véritable intégration sociale et politique des populations considérées.
article
Ressources liées
Filtrer par propriété
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Revue européenne des migrations internationales, vol. 14, n°1,1998. La ville déstabilisée ? Faits et représentations | Texte |