Véronique De Rudder passe en revue les notions qui sont utilisées pour dire les migrations (déplacements, migrations coloniales, diasporas ; communautés ; déclassement/reclassement) ce qui les distinguent, les spécifient. Au-delà des définitions, elle conclue sur la situation des migrations en France et sur quatre hypothèses de l’évolution des relations entre migrants et autochtones : pas d’intégration des immigrés en les maintenant sur une logique d’immigration de travail tournante ; l’assimilation progressive où les logiques de classes l’emporte sur les logique de l’origine ; « la logique de la race où il y a recouvrement de la logique de classe par la logique de race. Il y a racisation des phénomènes sociaux » (p. 7). Dans ce cas, Véronique de Rudder nous dit que « cette logique est possible en France avec fixation sur les maghrébins en particulier » (p. 7) ; et enfin « la logique de la minorité » où les groupes s’organisent sur la base d’une appartenance revendiquée (religieuse, culturelle, nationalitaire) qui devient « une définition stratégique de soi-même » dans un but d’instrumentalisation politique (p. 7).

Rapport et littérature grise