Scène de danse chez les Bahnar. Le danseur (à droite) semble tenir deux baguettes dans ses mains et se dirige vers le porteur du tambour. Peut-être s'agit-il d'une reconstitution d'une danse de départ pour la guerre. Paul Guilleminet décrit en effet ainsi ces danses de guerre : "Le gros tam-tam apparaît bien dans les fêtes où l'un des joueurs le porte, mais il n'y joue aucun rôle particulier. Il n'en est plus ainsi lors des danses de départ pour la guerre. On voit alors l'un des danseurs bondir brusquement vers le porteur du gros tam-tam, sautant d'un pied sur l'autre, frapper deux baguettes qu'il tient l'une contre l'autre, ou en taper la caisse et la peau du gros tam-tam. A la fête de la victoire rolang on en fait autant. Le gros tam-tam représente alors un prisonnier de guerre mona que l'on châtie.".