Istrati, Panaït (1884-1935)
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Description
Cela lui vaut de violentes polémiques, la gauche française le considérant comme un traître, tandis que de l'autre côté, les milieux réactionnaires roumains l'attaquent pour sa dénonciation du gouvernement roumain notamment après le massacre des mineurs de Lupeni.
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C’est au sanatorium de Sylvana-sur-Lausanne où est en soins au début de l’année 1919 que Panaït Istrati découvre les œuvres de Romain Rolland, sur les recommandations de José Jéhouda. Il lit toute son œuvre à Genève où il gagne difficilement sa vie après être sorti du sanatorium : « Ce n’était pas un écrivain, ce n’était pas un littératurier […] mais un frère aîné qui me montrait comment était la vie […] Son œuvre m’a aidé à revenir à la vie, à regagner la force pour résister aux vicissitudes de l’existence ». Apprenant que Romain Rolland doit séjourner à l’hôtel Victoria d’Interlaken, Panaït Istrati lui y expédie une première lettre de vingt pages datée du 20 août 1919, qui ne trouve malheureusement pas son destinataire. En mai 1920, Panaït Istrati quitte la Suisse pour Paris, puis Nice en automne. Sans espoir de ressources il écrit une confession destinée à Romain Rolland intitulée « Dernières paroles » avant de tenter de se suicider dans le Jardin Albert Ier le 3 janvier 1921. Il remet ce texte à Romain Rolland lors de leur première rencontre le 25 octobre 1922. Entre temps, la lettre du 20 août 1919 adressée à Romain Rolland et une lettre ouverte au journal « L’Humanité », retrouvées dans les affaires du suicidé sont envoyées « L’Humanité » ; le journaliste Fernand Desprès qui identifie immédiatement Istrati à un « Gorki roumain », écrit à Romain Rolland, qui répond à Panaït Istrati le 15 mars 1921. Dans cette nouvelle correspondance, il est question de littérature, Romain Rolland encourageant Panaït Istrati à écrire ses souvenirs. Panaït Istrati envoie à Romain Rolland un premier texte « Une rencontre » écrit le 26 mars 1921, puis « Pendant la traversée » en avril 1921. La correspondance est abondante et le 4 septembre 1922, Panaït Istrati, après s’être isolé à l’Hautil-sur-Treuil, envoie à Romain Rolland un manuscrit de 406 pages, comprenant les récits qui paraîtront sous les titres « Oncle Anghel », « Sotirn », « Kir Nicolas » et « Mikhaïl », et Romain Rolland l’invite à venir le rencontrer : Panaït Istrati part pour Villeneuve en Suisse où il va séjourner 15 jours et ils se rencontrent pour la première fois le 25 octobre 1922. Les deux écrivains se retrouvent dans leur passion, ce principe énergétique qui anime l’œuvre et la pensée de Romain Rolland, le « grand souffle », l’« âme cosmique », le « contact de l’éternel » comme le définit Romain Rolland dans sa première lettre à Panaït Istrati, et leur relation sera celle de l’écrivain cherchant à naître (Panaït Istrati) envers un maître en écriture, Romain Rolland remettant Istrati dans le cap de la littérature lorsque la passion et le tumulte affectif d’Istrati débordent : «Je ne cherche pas les affections ( «tempi passati») ... Je cherche les œuvres. Je n'attends pas de vous des lettres exaltées, j'attends de vous des œuvres. » (Romain Rolland, lettre du 18 janvier 1922). Elogieux sur les œuvres qu’Istrati lui soumet, « Kyra Kyralina, c’est formidable » (1922), « Avanti, Zograffi » (1924), « Nerrantsoula, admirable ! » (1927), « Les Chardons du Baragan, c’est magnifique… c’est une œuvre définitive » (1928), « Méditerranée. C’est l’un de vos meilleurs livres » (1934), Romain Rolland y cherche et débusque néanmoins les faiblesses ; il corrige les fautes de français de Panaït Istrati ; et par ailleurs, il le présente à ses amis Léon Bazalgette, Jacques Robertfrance, Pierre-Jean Jouve ou Jean-Richard Bloch, le recommande auprès de Maxime Gorki, Stefan Zweig, Mahatma Gandhi, H. G. Welles ou Rabindranath Tagore ; il suit le destin public de l’œuvre, les relations avec les éditeurs (avances, contrats, tirages, diffusions…).
Leur littérature est également marquée par leur projet de transformation de l’homme, par le socialisme, mais c’est aussi ce qui les séparera partiellement : si Panaït Istrati s’enflamme d’abord passionnément pour l’URSS puis après son voyage dénonce de manière radicale le système soviétique dans « Vers l’autre flamme », Romain Rolland adopte une approche prudente et évolue progressivement vers une défense inconditionnelle de l’URSS. A l’inverse de leur relation en littérature, en politique, c’est Istrati qui fournit les informations et précisions, qui cherche la voie rationnelle, étayée d’une expérience directe, contrairement à Rolland qui n’a qu’une connaissance livresque, prise dans une vision humaniste, qui lors de son voyage à Moscou ne fera que la visite officielle alors que Panaït Istrati a gardé son indépendance, a parcouru des milliers de kilomètres et est entré en contact avec les populations. Cela entraîne une vive discussion entre les deux amis sur la nature véritable du système soviétique : Romain Rolland tente de convaincre Panaït Istrati de ne pas écrire « Vers l’autre flamme », et si pour un temps Istrati se laisse convaincre, il en ressent néanmoins moralement le besoin impérieux. Romain Rolland se ferme de plus en plus, exhorte Istrati à ne pas publier et ainsi leur relation se brise : dans la querelle publique déclenchée par la publication de « Vers l’autre flamme » en 1929, si Romain Rolland n’intervient pas et ne s’exprime pas, il cesse sa correspondance privée avec Panaït Istrati, qui publie après 4 ans, une lettre à Romain Rolland dans « Les Nouvelles littéraires » du 2 septembre 1933, à laquelle Romain Rolland répond en privé, ce qui relance leur correspondance jusqu’à la mort de Panaït Istrati en 1935. Après sa mort, en 1938, à l'occasion d'une interview accordée à Vezelay, il prend sa défense : « Il n'a trahi personne. On a eu tort de vouloir le ranger sous une étiquette. On le condamnait ainsi à ne le voir que sous un seul de ses aspects [...] il a manqué d'amis fidèles, capables par leur affection de lui donner le réconfort dont il avait besoin » (Marcel Tetu, « Entretiens avec Romain Rolland », dans « Europe », numéro 119-120, novembre-décembre 1955).
Dès 1905 et la première révolution russe, Panaït Istrati manifeste un intérêt pour le socialisme : dans une lettre à Romain Rolland du 23 mars 1923 il résume ainsi son sentiment « Révolution russe. Enthousiasme. Bataille dans les rues. Petit militant ». Effectivement, dès ces années-là, Panaït Istrati est un militant socialiste en Roumanie, il sera nommé en 1912 administrateur de l’édition socialiste, puis secrétaire du syndicat du port de Braïla par le congrès socialiste sur proposition de Christian Rakovski, créateur du journal « România muncitoare » (« La Roumanie ouvrière ») et membre fondateur de la Deuxième internationale. Après la Révolution d’Octobre de 1917, il devient en 1921, brièvement pour des questions d’argent, adhérent du PCF et en 1925 il envisage de traduire « Lénine et le paysan russe » de Maxime Gorki. Il est vice-président des « Amis de l’URSS ». Membre du Comité pour la défense des victimes de la Terreur blanche dans les Balkans, il proteste contre l’emprisonnement des communistes en Roumanie, en Grèce, en Allemagne.
En septembre 1927 il reçoit une invitation pour les commémorations du dixième anniversaire de la révolution d’Octobre. Il quitte Paris le 16 octobre en compagnie de Christian Rakovski, devenu ambassadeur d’URSS en France. Romain Rolland, à qui Panaït Istrati écrivait le 13 octobre : « Mon dégoût de vivre en Occident touche à son extrême limite. Jamais ma vie n’a été si pauvre en hommes, en mouvements généreux, en élans amicaux », est également invité mais ne fera pas le voyage pour des raisons de santé. Panaït Istrati arrive à Moscou le 20 octobre, y passe une semaine, puis quelques jours à Leningrad puis à nouveau 15 jours à Moscou jusqu’à la mi-novembre. Mais dès novembre, Panaït Istrati a des doutes sur l’URSS, notamment lorsqu’on essaie de lui faire croire que son ami Christian Rakosvki serait en fait allié aux Armées blanches. Du 16 novembre au 2 décembre, en compagnie d’autres invités dont l’écrivain crétois Nikos Kazantzaki, il voyage en Transcaucasie (Sud du Caucase regroupant les pays actuels de Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan). En décembre 1927, paraît dans « Clarté » un article refusé par « L’Humanité », « Autour d’un Congrès », où il émet des réserves sur « le luxe d’un congrès fastueux et vain » et qu’il lui vaut de premières critiques d’Henri Barbusse. Après un passage à Kiev pour l’adaptation cinématographique de « Kyra Kyralina », il descend avec Nikos Kazantzaki à Odessa qu’ils atteignent le 22 décembre, pour rejoindre en bateau la Grèce. Leur objectif en Grèce est de parler de l’URSS : « Nous avons traversé la mer Noire et nous voici devant Constantinople… Une grande vie ardue s’ouvre devant moi. Istrati et moi avons beaucoup de choses difficiles à faire en parcourant la Russie. Des articles, des livres, un travail d’organisation, de la propagande à l’étranger » (lettre de Nikos Kazantzaki à Eleni Samios, 24 décembre 1927).
A Athènes, Nikos Kazantzaki et Panaït Istrati organisent une conférence le 11 janvier 1928. Le 15 janvier, les deux amis sont inculpés en Grèce d’agitation communiste et le permis de séjour d’Istrati n’est pas renouvelé, alors qu’au même moment, Panaït Istrati est vivement attaqué par la presse roumaine nationaliste qui le taxe de « propagandiste antiroumain furibond ». Expulsé de Grèce, il est de retour à Odessa le 6 mars 1928. Le 24 avril, Panaït Istrati et Nikos Kazantzaki se retrouvent à Kiev pour leur projet de grand voyage en Russie pour écrire une série d’articles en commun pour la presse internationale et découvrir l’URSS au-delà ce qu’ils ont vu lors de leur voyage officiel. Le projet est reporté en août, lorsque Panaït Istrati décide de passer trois mois à Moscou. Il y apprend que Victor Serge, qu’il a rencontré lors des fêtes du Xe anniversaire de la Révolution d’Octobre a été arrêté fin avril, intervient auprès du Guépéou et parvient à le faire libérer. Il y rencontre également Maxime Gorki le 28 mai, visite décevante qu’il raconte dans « Visite à Gorki » ; en juin-juillet il publie « Notes et reportages d’un vagabond du monde » dans les premiers numéros de « Monde » fondé par Henri Barbusse en mars 1928. Le 28 août 1928, Nikos Kazantzaki et Panaït Istrati, accompagnés de leur compagnes Eleni Samios et Bilili, partent pour leur grand voyage de Nijni-Novogorod à Borjom, où ils restent un mois à partir du 13 octobre pour écrire, en passant par Kazan, Astrakhan où ils retrouvent Christian Racovski, et Tiflis, en Arménie. Panaït Istrati fait part à Romain Rolland de sa déception profonde face à « l’égoïsme humain », puis le 1er décembre, « Je commence à être lourd de ce que je sais, de ce que j’ai vu […] Et cependant je ne suis pas prêt à parler. Plus je comprends, et plus je sens combien il me reste à comprendre […] Personnellement, je joue toute ma fortune sentimentale et idéologique, ma foi dans les hommes, celle qui, hier, était intangible […] Toutefois, tâchons de tenir haut notre force d’espérer » (lettre à R. Rolland). A la différence de Kazantzaki, qui continue à voir les bienfaits du régime communiste, Panaït Istrati ne s’accommode pas des mensonges de la propagande et des méfaits de la bureaucratie. Ils se séparent donc en janvier 1929. Le 11 janvier 1929, Istrati écrit à nouveau à Romain Rolland : « Ma chambre hurle du matin au soir de tous les malheurs de la vie soviétique », puis le 6 février 1929 à Ernst Bendz, « Si rien n’est encore paru des articles signés par Kazantzaki et moi, j’aimerais ne rien voir paraître. Ce ton-là n’est plus celui que je donnerais à des articles que j’écrirais sur la Russie. Je connais autrement les choses qu’il y a six mois. ». Les 4 et 16 décembre, il avait envoyé au secrétaire du Guépéou deux lettres pour se déclarer bon communiste et soucieux d’être utile à la cause révolutionnaire et pour demander le droit de dire avec mesure ce qu’il avait vu, de bien comme de mal et aussi que soit stoppées les poursuites contre l’opposition et reconnu le droit de critique dans le parti. Le 31 janvier 1929, éclate « l’affaire Roussakov » du nom du beau-père de Victor Serge, ouvrier anarchiste attaqué par la presse, auquel Istrati prête son soutien et ses démarches.
De retour à Paris le 15 février 1929, il commence à publier ses témoignages : « Une heure avec Panaït Istrati : retour de Russie » dans « Les Nouvelles littéraires » du 23 février, « Panaït Istrati nous parle de l’URSS » dans « Monde » (2 mars 1929), où il tait sa déception tout en faisant part de critique envers l’appareil bureaucratique soviétique. Le 5 mai 1929, il écrit à Romain Rolland : « Je ne crois plus au combat ; ni à l’homme, ni à l’ami… Et c’est la Russie qui m’a cassé les reins […] Je ne sais pas si Bilili vous a entretenu de l’affaire Roussakov, l’un des milliers d’abus dont se meurt la révolution. C’est long à vous conter, cette horrible histoire. Mais quand je l’aurai écrite, là sera, la pourrait être, tout mon livre sur la Russie soviétique » (lettre à Romain Rolland 5 mai 1929). Ce livre de témoignage sur l’URSS, après beaucoup d’hésitations et malgré les avertissements de Romain Rolland, Panaït Istrati décide de le faire paraître le 15 octobre 1929 sous le titre « Vers l’autre flamme. Après seize mois dans l’URSS », œuvre en trois tomes dont les 2e et 3e sont en fait des mains de Victor Serge et Boris Souvarine. Le premier tome de la main d’Istrati est une confession sans précédent des illusions perdues du témoin, de son dépit et de son amertume d’y avoir cru, un cri de désarroi et de révolte de celui qui espérait voir réaliser son rêve de justice. Cette révolution accueillie avec tant d’enthousiasme qu’il avait exprimé dans son premier article écrit en français en 1919 « Tolstoïsme et bolchevisme », écrit au moment où il découvre Paris et sa misère humaine, l’a profondément déçu tout, autant que l’Occident, comme il l’explique à Romain Rolland : « Vous ne connaissez pas mon livre et vous ne savez donc pas comment je débute dans Confession pour vaincus : en ennemi irréductible du capitalisme et aussi de sa civilisation. Là, vous verrez que jamais de nos jours, écrivain français n’a osé dire à l’Occident ce que je lui dis moi. » (lettre du 18 octobre 1929). « Vers l’autre flamme » expose un double diagnostic décapant, sur l’Occident et sa perversion autant que sur la « pourriture précoce » qui ronge le régime bolchevik, expose sa volonté de justice associée à l’exigence éthique, à l’image de ce que son ami Victor Serge écrit dans « Littérature et révolution » : « défendre la révolution à la fois contre ses ennemis extérieurs et contre ses ennemis intérieurs, c’est-à-dire contre les germes destructeurs qu’elle porte en elle ». Il entre alors en opposition aux socialistes et communistes français, dont Romain Rolland, pour qui l’enjeu exige de défendre la révolution envers et contre tout et tous. Istrati estime que même si au bout du compte, la révolution bolchevique arrive au bonheur de l’humanité, il doit demander des comptes « pour les os qu’il a broyés dans sa machine à fabriquer le bonheur, tant il est vrai que le bien-être de l’humanité ne m’intéresse qu’à dater du jour où elle cesse d’être criminelle et commence à devenir morale ». Comme il l’écrira plus tard dans la « Préface à Adrien Zograffi ou les aveux d'un écrivain de notre temps » paru en dans « La Maison Thüringer », « le monde peut vivre sans routes, sans électricité et même sans hygiène corporelle, mais il ne peut pas vivre sans âmes propres. ». Le verdict est clair et amer : « Toute organisation ne profite et ne profitera jamais qu’aux organisateurs ».
La parution de ce témoignage déclenche la colère des écrivains d’obédience communiste, que ce soit les écrivains soviétiques eux-mêmes, L’Humanité le 9 décembre, Romain Rolland qui romp avec Istrati en 1930, qui l’accuse de s’être vendu au capitalisme et à la bourgeoisie. Seul, sans soutien, il retourne au Roumanie où il est autant vilipendé. En France, l’hebdomadaire d’Henri Barbusse « Monde » lance en 1935 une campagne particulièrement calomnieuse à laquelle participe d’anciens amis, Francis Jourdain, Jean-Richard Bloch, … Il est en particulier accusé d’avoir approuvé la sanglante répression du gouvernement roumain sur les mineurs grévistes de Lupeni en août 1929, auprès desquels Istrati s’était rendu en tant que journaliste alors qu’Istrati avait signé dans le quotidien « Lupta » une série d’articles dénonçant au contraire le rôle gouvernemental dans le massacre des mineurs. Istrati est également accusé d’être lié au groupe armé nationaliste et antisémite de la Garde de fer. Istrati se défendit dans « La Croisade du roumanisme », en roumain, mais ses articles ne sont pas diffusés en France. Il ne sera réhabilité qu’à partir des années 1960-1970.
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