Trois situations de cohabitation pluri-ethnique à Paris
Classe
Texte
Type de document
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Tiré à part
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article
Titre
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Trois situations de cohabitation pluri-ethnique à Paris
Créateur(s)
Directeur de publication, Jonas, Serge
Editeur(s)
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Éditions Anthropos
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Éditions E.R.E.S
Date
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1984-07
Lieu de création
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Paris
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Toulouse
Langue
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Format
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Fichier PDF
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1,24 Mo
Importance matérielle
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19 p.
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24 cm
Est une partie de
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Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation
Espaces et sociétés : revue critique internationale de l'aménagement, de l'architecture et de l'urbanisation
pages
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43-59
Source
Université Côte d'Azur. BU Saint-Jean d'Angély. Fonds Véronique De Rudder
Identique à
Droits
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Domaine public
Identifiant pérenne
Description
Cet article est le deuxième des articles issus de la recherche sur ce thème de la cohabitation pluriethnique – même si Véronique De Rudder l’a déjà abordé dans des recherches précédentes puisque justement le projet de recherche empirique sur 3 quartiers parisiens est né des analyses sur la notion de seuil de tolérance sur lequel elle a beaucoup produit depuis 1980. Véronique De Rudder se livre ici à une réflexion théorique.
Recherche comparative sur des situations de cohabitation pluri-ethnique dans trois quartiers de Paris (Rue de la Pompe, Aligre, Porte de Choisy) : les interactions entre immigrés et autochtones in situ. Réflexion sur l’histoire récente, urbaine et sociale de ces quartiers : les rapports sociaux, leur transcription dans l’appropriation de l’espace collectif, le marquage ethnique, les orientations internes de la communauté immigrée, les pratiques du vécu des relations Français-immigrés, par opposition au discours. « Cette différence d'implication objective dans les relations sociales directes entre autochtones et immigrés modifie, pour chacun des quartiers, les conditions du conflit entre domination et appropriation de l'espace » (p. 48). La troisième partie de l’article est centrée sur la perception qu’ont les habitants des trois quartiers de l’inter-ethnicité de leur quartier. Véronique De Rudder conclue son texte en défendant l’idée que la recherche empirique qu’elle a mené dans ces trois quartiers avec Michelle Guillon et Isabelle Taboada-Leonetti « tente de "démonter" ce qui se trame entre l'histoire urbaine et sociale du quartier, les rapports sociaux dominants localement (populations majoritaires/minoritaires, dominantes/dominées... ) ; les enjeux stratégiques sur l'espace (son appropriation réelle et symbolique, son "marquage", son image sociale et son avenir) ... , les orientations propres aux communautés immigrées et à leurs modes de structuration internes, les relations inter-ethniques et leurs représentations ... » (p. 57) et il est clair que la compréhension des relations interethniques doit passer par ce cadre d’analyse puisqu’elles en sont le produit. Nécessairement les différentes combinaisons que peuvent prendre ces différents facteurs donne des configurations multiples des modes de cohabitation pluriethnique et de résolutions des conflits potentiels qui leur sont inhérents.
Recherche comparative sur des situations de cohabitation pluri-ethnique dans trois quartiers de Paris (Rue de la Pompe, Aligre, Porte de Choisy) : les interactions entre immigrés et autochtones in situ. Réflexion sur l’histoire récente, urbaine et sociale de ces quartiers : les rapports sociaux, leur transcription dans l’appropriation de l’espace collectif, le marquage ethnique, les orientations internes de la communauté immigrée, les pratiques du vécu des relations Français-immigrés, par opposition au discours. « Cette différence d'implication objective dans les relations sociales directes entre autochtones et immigrés modifie, pour chacun des quartiers, les conditions du conflit entre domination et appropriation de l'espace » (p. 48). La troisième partie de l’article est centrée sur la perception qu’ont les habitants des trois quartiers de l’inter-ethnicité de leur quartier. Véronique De Rudder conclue son texte en défendant l’idée que la recherche empirique qu’elle a mené dans ces trois quartiers avec Michelle Guillon et Isabelle Taboada-Leonetti « tente de "démonter" ce qui se trame entre l'histoire urbaine et sociale du quartier, les rapports sociaux dominants localement (populations majoritaires/minoritaires, dominantes/dominées... ) ; les enjeux stratégiques sur l'espace (son appropriation réelle et symbolique, son "marquage", son image sociale et son avenir) ... , les orientations propres aux communautés immigrées et à leurs modes de structuration internes, les relations inter-ethniques et leurs représentations ... » (p. 57) et il est clair que la compréhension des relations interethniques doit passer par ce cadre d’analyse puisqu’elles en sont le produit. Nécessairement les différentes combinaisons que peuvent prendre ces différents facteurs donne des configurations multiples des modes de cohabitation pluriethnique et de résolutions des conflits potentiels qui leur sont inhérents.
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