Huysmans, Joris-Karl (1848-1907)
Classe
Personne
Forme retenue
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Huysmans, Joris-Karl (1848-1907)
Autres formes du nom
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Charles Marie Georges Huysmans
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Huysmans, Charles Marie Georges
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Joris-Karl Huysmans
Pseudonyme(s)
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A. Meunier
Nom de famille
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Huysmans
Prénom(s)
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Joris-Karl
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Charles Marie Georges
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Chevalier de la Légion d'honneur (1893)
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Officier de la Légion d'honneur (1907)
Membre de
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Huysmans, Joris-Karl (1848-1907)
Description
Exerçant un emploi au Ministère de l’Intérieur à partir de 1866, Joris-Karl Huysmans, fils d’un lithographe néerlandais, publie son premier recueil de poésie à compte d’auteur en 1874, « Le Drageoir d’épices », imprégné par les esthétiques décadentistes, naturalistes et romantiques. Son premier roman en 1876 « Marthe, histoire d’une jeune fille » est principalement d’inspiration naturaliste. La même année, il se lie d’amitié avec Emile Zola, dont il devient le défenseur à la sortie du roman « L’Assommoir » dans un article qui devient l’un des manifestes du naturalisme. Il fait dès lors partie des jeunes écrivains disciples de Zola, reçus dans sa villa de Médan, où il fréquente Guy de Maupassant, Léon Hennique, … et participe au recueil collectif de nouvelles naturalistes « Les Soirées de Médan ». Dans le roman suivant « En ménage » et la nouvelle « A vau-l’eau » en 1882, il peint les existences ternes d’anti-héros usés par la vie moderne dans une philosophie existentielle pessimiste influencée par Schopenhauer. Il devient le représentant principal du mouvement décadent avec la publication du roman « A rebours » en 1884, où un aristocrate dandy, esthète et misanthrope se retire du monde pour fuir le réel au profit de l’Art et l’artifice, rompant définitivement avec le naturalisme. En 1891, avec « Là-bas », il s’intéresse au satanisme, avant de se convertir au catholicisme. Il écrit dès lors des romans religieux « En route » (1895), qui évoque son parcours et les étapes de sa lente conversion à la religion catholique, « La Cathédrale » (1898), où il étudie le symbolisme chrétien à travers l’exemple de la Cathédrale de Chartres, et « L’Oblat » (1903), qui raconte son expérience de retraites dans les différents monastères de La Salette, Igny, Solesmes ou Saint-Wandrille, puis son expérience en tant qu’oblat, partageant l’activité des moines sans avoir prononcer les vœux auprès de la communauté de l’abbaye bénédictine de Saint-Martin à Ligugé, près de Poitiers à partir de 1899. Il annonce ainsi le grand mouvement de conversions littéraires du début du XXe siècle, avec Charles Péguy, Ferdinand Brunetière, Léon Bloy, François Mauriac, ou René Schwob…
A partir de 1876, il collabore à différents journaux comme en tant que critique d’art donnant le compte-rendu des Salons de peinture. Sensible au symbolisme en peinture, il fait découvrir la peinture d’Odilon Redon, de Gustave Moreau, de Jean-François Raffaëlli, de Félicien Rops, ou de Louise Desbordes. Après sa conversion au catholicisme, il redécouvre l’art religieux et particulièrement les primitifs italiens comme Fra Angelico, qu’il oppose aux peintres italiens de la Renaissance qui avec la redécouverte de l’art antique pervertissent l’art occidental par le paganisme, comme l’exprime aussi son ami Alphonse Germain.
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