Cinq mystères en forme de rétable
Classe
Texte
Type de document
Livre
Titre
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Cinq mystères en forme de rétable
Créateur(s)
Contributeur(s)
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Éditeur. Préfacier
Éditeur(s)
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L'Arbre (Montréal)
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Collection Le Serpent d'airain, numéro 1
Date
Langue(s)
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Format
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PDF
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221.17 Mo
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217 vues
Importance matérielle
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204 p.
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20 cm
Provenance
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Exemplaire numéroté A, présentant des corrections manuscrites de René Schwob, avec reliure d'auteur, portant les initiales R. S..
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Albert J. Huber (1924-2013) avait récupéré la bibliothèque personnelle de René Schwob, d'une origine et à une date inconnue et a légué les exemplaires personnels des oeuvres de René Schwob à la bibliothèque.
Source
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Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds René Schwob
Cote
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SCH 288
Identique à
Droits
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Domaine public
Identifiant pérenne
Source(s) utilisée(s)
Description
Ce premier volume de « Cinq mystères en forme de rétable » comprend en fait trois pièces, « La Nuit de Noël », « L’Adoration des Mages », deux courts textes en prose et « Le Drame de la Passion », pièce plus importante en trois actes. Le deuxième volume qui devait contenir « La Descente aux Enfers » et « La Pentecôte » ne parut jamais.
Au début du XXe siècle, et particulièrement dans les années 1930, le théâtre catholique connaît une nouvelle activité en France, comme l’atteste entre autres Le Jeu des grandes Heures de Notre-Dame de Reims d’Henri Ghéon, joué en 1938 lors des célébrations marquant la fin de la restauration de la cathédrale de Reims, ou L’Annonce faite à Marie, « mystère en quatre actes et un prologue » écrit en 1910 par Paul Claudel. René Schwob, qui dédicace en 1928 son Moi, Juif : livre posthume à Claudel et qui fréquente Maurice Jacquemont, ancien membre de la compagnie d’amateurs créé au sein des Scouts de France des Comédiens routiers, participe à ce mouvement par quelques pièces écrites sous le titre de « mystère ». Encouragé par son protecteur ecclésiastique, Mgr Paul Rémond, évêque de Nice, il écrit et dirige la représentation de « La nuit de Noël » le 24 décembre 1940 en l’église de Vence, où il réside. Leur correspondance fait également état d’un projet de représentation pour « Le Drame de la Passion ».
Dans l’introduction du volume de Roger Charbonneau, le directeur de la maison d’édition québécoise, voici ce que dit René Schwob de ces pièces :
« … pendant que le destin du monde est en train de se jouer, il me semble impossible d'écrire rien d'autre que des paraphrases évangéliques ».
Ces « mystères », inspirés du genre théâtral du XIVe siècle, renvoient au « mystère » qu’il évoque dans son autobiographie "Moi, Juif" comme un élément important de son attirance vers le catholicisme, d’abord comme une impression esthétique puis de plus en plus comme un élément sacramental de la foi catholique. Ces pièces « évangéliques » donc développent une apologie très centrée sur l’eucharistie et la messe, essentiellement en direction des condisciples juifs et autour de la conversion.
« … pendant que le destin du monde est en train de se jouer, il me semble impossible d'écrire rien d'autre que des paraphrases évangéliques ».
Ces « mystères », inspirés du genre théâtral du XIVe siècle, renvoient au « mystère » qu’il évoque dans son autobiographie "Moi, Juif" comme un élément important de son attirance vers le catholicisme, d’abord comme une impression esthétique puis de plus en plus comme un élément sacramental de la foi catholique. Ces pièces « évangéliques » donc développent une apologie très centrée sur l’eucharistie et la messe, essentiellement en direction des condisciples juifs et autour de la conversion.
Ces pièces sont écrites à Vence en 1940 et 1941, alors que la France est coupée en deux par l’occupation nazie. Elles ne sont pas par hasard éditées par Les Editions de l’Arbre à Montréal. Alors que la France occupée connaît la fuite de ses intellectuels et que l’édition y est difficile, les éditeurs canadiens et surtout québécois prennent le relais pour la réimpression de livres français devenus indisponibles à l’importation. Les Editions de l’Arbre vont plus loin avec une production d’inédits dans la continuité d’un mouvement canadien des années 1930, autour de la revue philosophique et catholique La Relève créée en 1934. Les Editions des Arbres sont créées quelques mois après juin 1940 par Claude Hurtubise et Robert Charbonneau, membres du réseau de La Relève. Sa politique éditoriale est fortement inspirée de l’« humanisme intégral » de Jacques Maritain, grand ami de René Schwob, tenant d’un catholicisme progressif, et défend pour partie le « point de vue des réformistes chrétiens dans la résistance aux idéologies totalitaires ». Le premier titre de la maison d’édition paraît en janvier 1941, il s’agit du "Crépuscule de la civilisation" de Jacques Maritain, l’inspirateur mais aussi collaborateur de la maison puisqu’il collabore activement depuis son exil à New York au choix des titres, et propose des manuscrits de ses amis, dont René Schwob.
Les Cinq mystères sous forme de rétable sont le premier volume paru dans la collection « Serpent d’airain », inspiré du « Roseau d’or » de Plon, collection imprimé sur du papier de luxe destinée aux lettrés voire les bibliophiles.
"Il a été tiré et sera tiré ... 24 exemplaires numérotés de A à Z (hors commerce) et des exemplaires en nombre illimité numérotés à partir de 1 sur papier vergé Byronic"
"Il a été tiré et sera tiré ... 24 exemplaires numérotés de A à Z (hors commerce) et des exemplaires en nombre illimité numérotés à partir de 1 sur papier vergé Byronic"
Résumé
Collections
Relation(s)
Le deuxième volume de mystères prévu par René Schwob, qui devait contenir « La Descente aux Enfers » et « La Pentecôte » ne parut jamais, mais ses archives comportent bien une dactylographie de ces deux textes.
Ressources liées
Filtrer par propriété
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Schwob, René (1895-1946) | Publications | Personne |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Mystère | Texte | |
Les mages. Mystère | Texte |