Martin, Pierre Joseph (1869-1954)
Classe
Personne
Forme retenue
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Martin, Pierre Joseph (1869-1954)
Autres formes du nom
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Pierre Martin
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Pierre Joseph Martin
Pseudonyme(s)
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Beppi-Martin
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Bepi-Martin
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Martin
Prénom(s)
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Pierre Joseph
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
1869
Date de mort
1954
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Profession / Activités
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Peintre
Membre de
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Administrateur dès la création, désigné par le testament de Robert Laurent-Vibert.
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Martin, Pierre Joseph (1869-1954)
Description
Né à Seyssel en 1869, Pierre Joseph Martin part après sa licence de Droit à Lyon pour Paris où il fréquente les ateliers de L’Ecluse et de Colarossi. A Lyon, il fréquente beaucoup le Musée et est touché par les peintres Puvis de Chabannes et Delacroix, à Paris, il fait la connaissance de S. Moron et de Charles Martel, avec qui il voyage en Egypte en 1895, visitant les grands sites de Louxor, Edfou, Assouan…. Pendant ses six mois de séjour, il y rencontre le peintre Emile Bernard, qui est installé au Caire depuis deux ans, qui l’influence beaucoup. Après l’Egypte, il visite aussi l’Italie, Naples, Milan, Rome, et s’installe en Sicile où il est renommé Beppi, diminutif de Giuseppe. Il se rend également à Venise où il fait la connaissance de Georges Rémond par l’intermédiaire de leur ami Emile Bernard.
Après des voyages en Egypte en 1907, puis en 1909, en 1910, il s’installe avec son épouse au Caire, d’abord à al-Marg, faubourg verdoyant où il partage un atelier avec le peintre Raymond Coiquaud de Fontanes, puis à la « Maison des Arts » : cet ancien manzil ottoman se situe sur la rue de Darb al-Labbana, au pied de la citadelle Mohamed Ali, donc proche des monuments les plus remarquables de la période mamelouke comme la mosquée du Sultan Hassan ou la madrasa Qayt Bey, dans un quartier ancien qui attire les peintres. Le peintre Mohamed Naghi partage son atelier.
A partir de 1912, il revient en France, passe les années de guerre en Savoie et à partir de 1921, collabore avec Robert Laurent-Vibert à la restauration du château de Lourmarin. Il est nommé administrateur de la fondation de Lourmarin par les dispositions testamentaires de ce dernier en 1925. Il repart en Egypte après la guerre où il devient, en 1922, professeur de peinture et dessin à l’Ecole des Beaux-Arts du Caire (située sur l’île de Zamalek au centre du Nil). Il participe au groupe « La Chimère » avec Roger Bréval, Boeglin, Mahmoud Saïd, Mahmoud Moukhtar et Mohamed Naghi, qui loue comme lui un atelier à la « Maison des arts ». Avec Louis Hautecoeur, Georges Rémond et Henri Terrasse, il fonde le Musée d’Art moderne du Caire, qu’il installe en 1936 dans les locaux de la rue Qasr al-Nil et dont il est nommé conservateur par Georges Rémond, contrôleur des Beaux-Arts en Egypte.
En 1933, Les Amis de la Culture française en Egypte lui consacrent une exposition individuelle, organisée à l’initiative de Morik Brin. Il meurt le 13 avril 1954 à l’Hôpital français du Caire. Une rétrospective lui est consacrée en hommage à l’Atelier du Caire.
Collections
Relation(s)
Il rencontre Robert Laurent-Vibert par l’intermédiaire de Georges Rémond vers 1920 à Avignon. Il devient rapidement l’un des collaborateurs de la restauration du château de Lourmarin, futur siège de la Fondation de Lourmarin, entre 1920 et 1925, puis est désigné par le testament de Robert Laurent-Vibert administrateur d’origine de la Fondation.
Ressources liées
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Fondation de Lourmarin Robert Laurent-Vibert | Membre(s) de l'organisation | Organisation |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Rémond, Georges (1877-1965) | Biographie | Personne |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Le tombeau de Laurent-Vibert | Créateur(s) | Texte |