Rémond, Georges (1877-1965)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Rémond, Georges (1877-1965)

Autres formes du nom

fre Georges Rémond

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Rémond

Prénom(s)

fre Georges

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

1877

Date de mort

fre 31 janvier 1965
1965-01-31

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Prix de la Société de géographie pour « Aux camps turco-arabes : notes de route et de guerre en Tripolitaine et en Cyrénaïque » (1913)
fre Croix de guerre
fre Légion d'Honneur

Profession / Activités

fre Journaliste.
fre Contrôleur général

Source(s) utilisée(s)

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fre Rémond, Georges (1877-1965)

Description

Né en Bourgogne, Georges Rémond suit le cursus de l’Ecole du Louvre, où il soutient en 1904 une thèse sur Piero della Francesca. De 1904 à 1911, il poursuit sa formation en voyageant en Italie, Grèce, Egypte, ainsi qu’en Abyssinie et au Haut-Soudan, explorant en même temps la route du Haut-Ouallega au Nil bleu, voyage dont il tire un récit « Voyages : la route de l'Abbaï noir : souvenirs d'Abyssinie » paru chez Crès en 1924. Il devient ensuite correspondant pour le journal « L’Illustration » avec qui il collabore jusque dans les années 1930, et couvre en 1911-1912 le conflit italo-ottoman en Tripolitaine et Cyrénaïque (Lybie), à propos de laquelle il publie un nouvel ouvrage « Aux camps turco-arabes : notes de route et de guerre en Tripolitaine et en Cyrénaïque » paru en 1913, qui reçoit le Prix de la Société de géographie. Il est ensuite envoyé comme correspondant de guerre dans les Balkans pour couvrir les guerres nationalistes des pays balkaniques contre l’Empire ottoman, avec René Baschet, expérience qu’il raconte dans deux ouvrages « Avec les vaincus : la campagne de Thrace (1912-1913) » (1913) et « Sur les lignes de feu : le carnet de champ de bataille du colonel Djemal Bey : de Kirk-Kilisse a Tchataldja », transcription d’une conversation avec le colonel ottoman Djemal Bey écrite à quatre mains avec son collègue correspondant de guerre Alain de Penennrun (1914).
Officier dans l’Armée d’Orient durant la Première Guerre mondiale, il dirige la Mission photographique de l’Armée d’Orient avec laquelle il rapporte 6000 documents photographiques du Mont-Athos, de la Macédoine, de la Thessalie, de l’Albanie.
En 1935, Georges Rémond est nommé contrôleur général des Beaux-Arts en Egypte. Avec Louis Hautecoeur, le peintre Beppi-Martin et Henri Terrasse, il fonde le Musée d’Art moderne du Caire, dont il nomme Beppi-Martin conservateur.

Collections

Relation(s)

C’est Georges Rémond qui le premier remarque Henri Bosco en 1915 : interpellé par ce sergent des zouaves qui, blessé, attend sur un ponton de Moudros d’être évacué ver Alexandrie, récite des vers, il l’invite dans le cercle amical autour du proviseur du lycée français de Salonique, Jules Lecoq – qu’Henri Bosco avait déjà croisé au lycée d’Avignon en 1910 – où il est présenté au lieutenant attaché à la mission économique pour le développement des échanges entre la France et la Grèce, Robert Laurent-Vibert. C’est également lui qui insiste en 1922 pour que Robert Laurent-Vibert invite Henri Bosco alors enseignant à Naples à les rejoindre au château de Lourmarin. Après la mort de Laurent-Vibert et la création de la Fondation au château de Lourmarin, Henri Bosco et Georges Rémond sont chargés de mettre en place au Château le legs de la bibliothèque personnelle, des meubles et des tableaux de Robert Laurent-Vibert et de les faire transporter depuis Lyon.

Henri Bosco lui octroie une grande importance dans sa découverte de Lourmarin comme on peut le lire dans son premier roman, écrit justement au château, « Pierre Lampédouze ».
Henri Bosco en fait dans « Pierre Lampédouze » le « blond colosse de l’hôtel d’Europe à Avignon, le Bourguignon haut en couleur, le fraternel grand Georges » » (« Pierre Lampédouze », Gallimard, 1930, pages 69-70). Même si avec les années leurs relations avaient été entachées par une brouille, la mort de Georges Rémond en janvier 1965 avait bouleversée Henri Bosco qui l’évoque à deux reprises dans son Diaire : « 31 janvier - Nice-Matin annonce la mort de Georges Rémond à 87 ans ┼ Pax. Nous nous étions connus à Moudros au printemps 1915 il y a 49 ans. Je l'ai rencontré sur l'appontement du port militaire. C'est mon plus vieil ami qui disparaît. Il a tenu pendant de nombreuses années une grande place dans ma vie. L'Orient et Lourmarin surtout. Nous avons achevé Lourmarin ensemble. Ses qualités : le goût, la volonté, une intelligence robuste. Il a eu le sens de l'amitié », et le 16 janvier 1966 : « Je prie chaque soir pour le repos de l'âme de Georges depuis sa mort. Il a pris sa place parmi ceux qui sont nommés dans ces prières. Quand il est mort il avait conservé toute mon amitié, une vraie amitié et de cœur et d'esprit. Que ses Mânes en aient la certitude !... ┼ Pax. »

Georges Rémond rencontre Robert Laurent-Vibert à Salonique en 1915-1916. Robert Laurent-Vibert l’appelle comme collaborateur entre 1921 et 1925 à la Direction des Services Extérieurs de Pétrole Hahn. Il le désigne exécuteur testamentaire et comme Administrateur de la Fondation de Lourmarin à créer. Georges Rémond écrit d’ailleurs en 1928 l’histoire de la résurrection de ce château dans une étude intitulée « E Cinere Phoenix ». Il devient Vice-Président de la Fondation en 1946, puis Vice-Président honoraire en 1961.

Ressources liées

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Relation
Titre Libellé alternatif Classe
Pacon, Henri (1882-1946) Relations Personne
members
Titre Libellé alternatif Classe
Fondation de Lourmarin Robert Laurent-Vibert Membre(s) de l'organisation Organisation
France. Armée d'Orient (1915-1918) Membre(s) de l'organisation Organisation
Description
Titre Libellé alternatif Classe
Martin, Pierre Joseph (1869-1954) Biographie Personne
Créateur
Titre Libellé alternatif Classe
Le tombeau de Laurent-Vibert Créateur(s) Texte
Avec les vaincus : la campagne de Thrace (octobre 1912-mai 1913) Créateur(s) Texte