Levanti, Michel
Classe
Personne
Forme retenue
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Levanti, Michel
Autres formes du nom
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Michel Levanti
Nom de famille
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Levanti
Prénom(s)
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Michel
Langue
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cos
Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Levanti, Michel
Description
Michel Levanti est né à Venaco, à côté de Corte en Corse, dans une famille de paysans. Son père s’engage et devient sous-officier, servant dans des pays lointains, alors que sa mère élève ses trois enfants dans la langue corse et dans le goût des lettres françaises. Envoyé à l’école d’enfants de troupe à Autun puis à La Flèche, Michel Levanti se destine à carrière militaire et prépare le concours d’entrée de Saint-Cyr. Mais il développe les premiers symptômes de la tuberculose ce qui l’oblige à partir en 1936 en sanatorium à Briançon. Cette période d’inactivité lui permet de développer sa vocation littéraire, encouragée par Jean Denoël qui se charge de faire paraître ses poèmes dans des revues, notamment « Fontaine » où publie également son ami poète Jean Venturini, et de faire publier le recueil « Feuilles au vent » en 1940, aux éditions des « Feuillets de l’îlot » de Jean Digot. Il le charge lorsqu’il dirige le numéro hommage d’Aguedal à Max Jacob en 1939 d’écrire l’article introductive biographique Max Jacob et les met en relation en 1936 en parlant de Levanti à Max Jacob et en encourageant Levanti à écrire à Max Jacob. Dès lors Max Jacob en plus de Jean Denoël veille à sa formation littéraire. Lorsque Michel Levanti termine sa cure de Briançon au printemps 1937, il retrouve sa famille à Casablanca où son père après avoir démissionné de l’armée, a acheté une propriété pour élever des chevaux. En surveillant sa santé, il aide d’abord son père puis trouve un travail dans les services municipaux de Casablanca, puis dans une banque. Il est toujours en contact avec Denoël et Max Jacob qui veillent à sa formation litt. A l’automne 1938, il fait connaissance à Casablanca de Gabrielle Thomassin, et vit avec elle une passion qui la fera la suivre à Paris au printemps 1941. Mais son état de santé s’est détérioré. En mai le couple et leur fils part s’installer à Ruynes, dans le Cantal, où Michel meurt en novembre. Sa mort est un grand choc pour Max Jacob, tout comme pour ses amis d’Afrique du Nord Max-Pol Fouchet, Henri Bosco, Jean Amrouche ou Roger Lannes. De sa poésie, son ami André de Richaud dans sa préface à « Feuilles au vent » écrit : « il est grec par son goût des mythes et par la stricte ordonnance de son délire ».
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