Robert, Claude-Maurice (1893-19..)
Classe
Personne
Forme retenue
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Claude-Maurice Robert (1895-1963)
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Robert
Prénom(s)
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Claude-Maurice
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Claude Maurice
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Claude Robert
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Claude-Robert
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Grand prix littéraire de l'Algérie pour "L'Envoûtement du Sud" (1934)
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Robert, Claude-Maurice (1893-19..)
Description
Né à Rançonnières, dans la Haute-Marne, le 24 avril 1893 et enregistré officiellement sous le nom de Claude-Robert Robert, celui qui prendra le nom de Claude-Maurice Robert est né dans une famille de modestes cultivateurs et devient après son certificat d’études garçon d’épicier. Le 6 janvier 1912, il s’engage dans le 51e régiment d’Infanterie. Condamné à trois mois de prison pour escroquerie, il est envoyé à sa sortie dans les bataillons d’Afrique, à Gabès, en Tunisie. Il participe à la pacification du Maroc et obtient la médaille coloniale le 28 avril 1914. Mais le 20 août à Ito, dans le Moyen Atlas, il reçoit une balle à l’avant-bras gauche qui le laisse mutilé. Il visite alors la Tunisie, le Maroc, le Sahara oriental et l’Aurès en 1922. Installé à Alger en 1923, il devient journaliste de critique littéraire : il publie des chroniques dans « L’Echo d’Alger » de 1923 à 1928, puis fonde en 1927 « Nous d’Afrique ». Il publie ses premiers recueils de poésie en 1927 : « Le Pèlerin de l’espace » (Collection de l’Ermitage) et « Versets pour Leïla » (Editions Nous l’Afrique). Avec sa personnalité excentrique, il se sait et se veut marginal, en raison de son handicap, mais surtout son goût pour les jeunes hommes arabes de bonnes familles. Revenu de tout, il laisse libre cours à sa misanthropie dans « Alceste au désert » en 1932. Il passe l’hiver puis 8 mois sur 12 dans le désert, d’abord à Colomb-Béchar, puis à Laghouat, où il laisse libre cours à sa vie de loisirs, se comparant à Charles de Foucoulad et Isabelle Eberhardt dont il se fait le biographe : « L’Amazone des sables, le vrai visage d’isabelle Eberhardt » (Alger, Soubiron, 1934) et « L’Ermite du Hoggar, la vie au désert de Charles de Foucauld » (Alger, Baconnier, 1938). Il se réinstalle à Alger à la fin des années 1950 où il meurt le 20 avril 1963.
Relation(s)
En 1926, la poète et critique Jeanne Sandelion le met en relation avec Henry de Montherlant. Ils se rencontrent et se lient lors du séjour de Montherlant à Alger en 1928 : leurs similitudes créent autant d’affinités entre les deux « compagnon[s] de nomadisme ». Dans « Nous d’Afrique », avec l’aide de Jeanne Sandelion, il se fait le relais des textes et actualités de Montherlant. Il lui sert de guide dans le désert lors du voyage à Igli en novembre 1930 pour l’écriture de « La Rose des Sables ». Claude-Maurice Robert inspire à Montherlant le personnage de Manuel Manoussié dit Colle d’Epate dans « Un assassin est mon maître » (1971).
Ressources liées
Filtrer par propriété
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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La vie au désert de Charles de Foucauld : L'Ermite au Hoggar | Créateur(s) | Texte |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Chronique éclair | Texte | |
Chronique africaine : "Claude-Maurice Robert. - L'ermite du Hoggar. - (La vie au désert du Père Charles de Foucauld). - (Baconnier, Alger)" | Texte |