Tordjman, Jules
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Tordjman, Jules
Autres formes du nom
fre
Jules Tordjman
Pseudonyme(s)
lat
Jultor
lat
Receptor
lat
Veritas
fre
Le fils d'Iblis
Nom de famille
Tordjman
Prénom(s)
Jules
Langue
fre
Nationalité
fr
Genre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Corymbe pour "Jardins en pente" (1938)
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Prix Juliette de Wils pour "Mémoire vive" (1956)
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Prix Voronca pour "L'espace est un miroir" (1961)
Publications
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Larmes et sourires. - Oran, 1928.
fre
Au rythme de mon coeur. - Paris, Jeune Académie, 1930.
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Si j'éteignais le jour. - Bruxelles, Editions du CELF, 1962.
Membre de
Source(s) utilisée(s)
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fre
Tordjman, Jules
Description
Né dans la province d’Oran en Algérie dans une famille de riches négociants juifs, Jules Tordjman reçoit une double éducation hébraïque et française, puis à 18 ans, décide d’apprendre l’arabe, sa ville natale de Colomb-Béchar se caractérisant à l’époque par une importante fraternité des communautés. Il apprend l’arabe auprès de son ami Mohammed Ould-Cheikh, à qui il apprend en retour le français et qui en 1936, publie l’un des premiers romans algériens de langue française « Meriem dans les palmes ». En 1918, sa famille quitte Colomb-Béchar pour Oran, où il est élève du Lycée français où il découvre la poésie. Tout en aidant à l’entreprise familiale, il publie à compte d’auteur son premier recueil en 1928 « Larmes et sourires », puis en 1930, « Au rythme de mon cœur » chez la maison d’édition parisienne « La Jeune Académie ». En 1934, il devient journaliste à « Oran matin » où il tient la chronique politico-mondaine sous divers pseudonymes ; il participe également aux revues « Oran », « La revue algérienne », « Les Annales africaines », « Aguedal », « Simoun », « Mithra » … En 1938, il publie « Jardins en pente » qui reçoit le Prix Corymbe et lui vaut de bonnes critiques.
En 1939, il est incorporé au régiment des Chasseurs d’Afrique à Mascara, la ville de sa belle-famille, et est fortement influencé par la suite par cette expérience à proximité des chevaux. « Oran matin » ayant été déclaré en faillite, à sa démobilisation, et grâce au fait que les lois anti-juives de Vichy sont très peu appliquées à Oran, il devient le fondé de pouvoir d’un ami de son père, Jacques Sadok, qui tient l’une des plus grosses entreprises de produits coloniaux, avec qui il ouvre ensuite une succursale à Casablanca après s’être installé au Maroc avec sa famille en 1946. A Casablanca, il fréquente la librairie d’Emile Amoyal, fondateur des « Amitiés littéraires et poétiques » et fréquente poètes et artistes de toutes origines et confessions, Amédée Matougui, Slobodan, Pierre Duret, Hamid Kiran, Armand Rojo Leon… Il défend cette poésie marocaine naissante, comme le relève Emmanuel Roblès en 1973 dans un article sur un autre poète juif d’Afrique du Nord, et publie dans les « Cahiers du Sud », « Points et contrepoints », « Marginales », « Mercure de France » … Il publie également des essais sur la poésie de Philippe Chabaneix, Alain Bosquet, Marc Alyn, Max-Pol Fouchet, … En 1954, son recueil « Mémoire vive » reçoit le prix Flammes vives et le prix Juliette de Wils de l’Académie française. Inspiré par Max Jacob, sa poésie se fait plus dense et il reçoit en 1961 des critiques élogieuses de René Char ou Gaston Bachelard et le prix Voronca pour son recueil « L’Espace est un miroir », qui sera suivi par « Si j’éteignais le jour » (1962) et « Entre feu et paroles » (1970). En 1975, il quitte l’Afrique du Nord et s’installe à Paris, où il fait paraître son dernier recueil « Fil à plomb » en 1978.
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