Becker, Lucien (1912-1984)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Becker, Lucien (1912-1984)

Autres formes du nom

fre Lucien Becker
fre Lucien Philibert Becker

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Becker

Prénom(s)

fre Lucien Philibert

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 31 mars 1911
1911-03-31

Date de mort

fre 25 janvier 1984
1984-01-25

Lieu de naissance

Reprendre la forme retenue

fre Becker, Lucien (1912-1984)

Description

Né dans une famille d’agriculteurs mosellans, orphelin de guerre, ce qui l’éloigne du destin de cultivateur, Lucien Becker découvre la poésie au lycée par la lecture du « Manifeste du Surréalisme » d’André Breton, et se lance dans l’écriture de poèmes qu’il envoie à René Char qui les fait publier dans la revue « Méridiens » en 1929. Il fait publier un premier recueil sous forme d’une petite plaquette intitulée « Cœur en feu » la même année. Il écrit également en 1930 à André Breton qui fait publier ses poèmes dans « Surréalisme au service de la Révolution », puis cesse brutalement d’écrire. En 1931, devançant son appel au service militaire, il est envoyé en Syrie, à Alep, mais est rapatrié à cause de sa santé. A son retour en France, il s’inscrit à la Faculté de Droit de Nancy où il se lie d’amitié avec Léopold Sédar Senghor, et entre dans l’administration comme commissaire de police en 1935. Installé, il reprend contact avec la poésie en correspondant avec Joë Bousquet qui publie dans les « Cahiers du Sud ». Au moment où la mobilisation est décrétée en 1940, Lucien Becker part pour Marseille où en tant que chef de service du ministère de l’Intérieur, permet le départ de ses amis juifs, et où il se lie avec Jean Ballard et l’équipe des « Cahiers du Sud ». Il publie dans les revues poétiques de la Résistance et des recueils : en 1941 « L’Homme quotidien », en 1942 « La Solitude est partout », en 1943 « Pas même l’amour », rencontre l’écrivain Luc Dietrich qui meurt en 1944 et en 1945, Gaston Gallimard et Jean Paulhan rassemble dans le volume « Monde sans joie » ses petits recueils parus précédemment. En 1946, il s’installe à Paris et se met à fréquenter les milieux littéraires. Il publie en 1947 « Rien à vivre » puis en 1952, alors que cette année-là il quitte Paris pour Dakar, « Les pouvoirs de l’amour ». En 1954, « Plein amour » rencontre le succès mais est suivi d’une nouvelle période de silence jusqu’à la publication de « L’Eté sans fin » en 1961, qui est son dernier recueil, alors qu’il s’est à nouveau installé à Paris en 1955.

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