Carco, Francis (1886-1958)
Classe
Personne
Forme retenue
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Carco, Francis (1886-1958)
Autres formes du nom
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Francis Carco
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Carcopino-Tusoli, François
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François Carcopino-Tusoli
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Tusoli, François Carcopino-
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François Marie Alexandre Carcopino-Tusoli
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Carcopino-Tusoli, François Marie Alexandre
Pseudonyme(s)
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Francis Carco
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Carco, Francis
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Jean d'Aiguières
Nom de famille
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Carcopino-Tusoli
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Carcopino
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Tusoli
Prénom(s)
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François
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François Marie Alexandre
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Grand prix du roman de l’Académie française pour « L’Homme traqué » (1922).
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Commandeur de la Légion d'honneur
Parent(s)
Lieu de résidence
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Carco, Francis (1886-1958)
Description
François Carcopino-Tusoli naît à Nouméa où son père est Inspecteur des domaines de l’Etat, et où il est fortement marqué par la vue des bagnards en transfert vers l’île de Nou, de même qu’il est marqué par la violence et les coups de son père. A 5 ans, en 1891, sa famille s’installe en France à Châtillon-sur-Seine, puis en 1901 à Villefranche-de-Rouergue, et en 1905 à Rodez. Il séjourne également fréquemment à Nice chez sa grand-mère. Il séjourne à Agen, Lyon et Grenoble, il écrit ses premiers vers à partir de 1904 sous l’influence de Francis Jammes, Henry Bataille et Charles Guérin, et rencontre de jeunes poètes avec qui il formera l’Ecole fantaisiste à partir de 1911, Robert de la Vaissière, son collègue au lycée d'Agen, Jean Pellerin, Léon Vérane, Tristan Derème, …, avant de s’installer à Paris en 1910. Il y fréquente Montmartre et le cabaret du Lapin Agile où il rencontre Pierre Mac Orlan, Maurice Garçon et Roland Dorgelès, de même que Guillaume Apollinaire, Max Jacob, Maurice Utrillo, Amedeo Modigliani… Il commence sa carrière littéraire en publiant des critiques dans « L'Homme libre » et « Gil Blas », puis il œuvre pour faire publier les poésies du groupe fantaisiste dans le « Cahier des poètes » de novembre 1912 et dans « Les Marches de Provence » de mars 1913, de même qu’il intronise Paul-Jean Toulet comme chef des fantaisistes en lui réservant une grande place dans le numéro consacré aux Fantaisistes de « Vers et prose » d’octobre-décembre 1913. Il publie son premier recueil « La Bohême et mon cœur » en 1912, suivi de « Chansons aigres-douces » en 1913, et après avoir voulu échapper à cette bohême un temps en se réfugiant à Nice, se réinstalle à Paris en 1913. En 1914, il publie au « Mercure de France », son premier roman « Jésus-la-Caille », qu’il a écrit à Nice, et qui est remarqué par l’écrivain Paul Bourget, avec le soutien duquel son roman suivant « L’Homme traqué » obtient le Grand prix du roman de l’Académie française en 1922. En 1920, son recueil « Petits airs » l’avait déjà placé en tête des poètes de sa génération.
Il publie de nombreux romans dont « L’Ombre » en 1933 et « Brumes » en 1935 qu’il considère à la fin de sa vie comme son meilleur, des livres de souvenirs, dont l’un sur Paul-Jean Toulet (1934), des ouvrages sur le quartier de Montmartre et le monde de la bohême ou du « Milieu », des biographies romancées de François Villon (1926), Gérard de Nerval (1955), ou en particulier Paul Verlaine (1948), et toujours des recueils de poésie : « Petite Suite sentimentale » (1936), « A l’amitié » (1937), « Mortefontaine » (1947), « Romance de Paris » (1949).
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