Une vue d'une tombe dans le jardin botanique de Hanoi. Voici ce que dit Virginie Malherbe de ce dernier : "Les récits de voyageurs du début du siècle montrent l'importance du cadre de vie et des loisirs, essentiels à la vie coloniale pour supporter l'éloignement et les conditions difficiles. Faire une 'ville verte' est l'un des grands choix urbains qui président à l'organisation de la nouvelle capitale. Cet aspect est encore très présent de nos jours car les Vietnamiens entretiennent une dévotion particulière envers les arbres, et plus particulièrement envers les banyans, arbres tropicaux aux racines aériennes. Ils ont conservé et entretenu les alignements anciens. [...] L'une des principales attractions est le jardin botanique, avec le zoo. Il joue un rôle important dans la colonisation, au-delà du simple lieu de loisirs et de promenade : des plantes y sont étudiées, expérimentées et mises à la disposition du public afin d'améliorer l'agriculture. Conçu très tôt, il conserve également sur son site un tertre lié à la fondation de la ville avec une pagode ancienne.". L'homme qui prend la pose est probablement Georges Azambre.

Source de la description : Malherbe, Virginie, Hanoï. Rêves d'Occident en Extrême-Orient, Somogy & Inventaire général du patrimoine culturel, 2010, p. 22.