Lebel, Roland (1893-1964)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Lebel, Roland (1893-1964)

Autres formes du nom

fre Lebel, A.-Roland
fre Roland Lebel
fre A.-Roland Lebel
fre Roland Auguste Lebel
fre Lebel, Roland Auguste

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Lebel

Prénom(s)

fre Roland
fre A.-Roland
fre Roland Auguste

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

27 mars 1893
1893-03-27

Date de mort

fre 15 avril 1964
1964-04-15

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Croix de guerre (5 citations)
fre Chevalier de la Légion d'Honneur (1920)
fre Grand Prix de littérature coloniale pour « L’Afrique occidentale dans la littérature française depuis 1870 » (1926)
fre Prix J.-J. Weiss pour « Les voyageurs français au Maroc » (1937)
fre Officier de la Légion d'Honneur (1956)

Profession / Activités

fre Enseignant, romancier et historien.

Reprendre la forme retenue

fre Lebel, Roland (1893-1964)

Description

Après avoir été mobilisé comme capitaine d’infanterie et blessé trois fois, entre 1916 et 1918, Roland Lebel est reçu docteur ès-lettres de l’Université de Paris en 1925 avec une thèse sur « L'Afrique occidentale dans la littérature française depuis 1870 », qui obtient le Grand Prix de littérature coloniale en 1926. Souhaitant exercer en Afrique noire, il obtient une affectation de professeur à Rabat et obtient le titre d’Officier de l’Instruction publique. Il est également sous-chef de bureau de la Direction générale des finances du Maroc dans les années 30. Par ses ouvrages d’études sur la littérature coloniale, — dont « Le Livre du pays noir : anthologie de littérature africaine » (1927) montre le changement de perspective sur les colonies suite à leur apport dans l’effort de la Grande Guerre, il ne s’agit plus de domination mais d’un intérêt mutuel et donc d’incorporation, tout en restant dans un parti-pris colonial où les peuples colonisés ne parlent pas d’eux-mêmes ; la littérature coloniale décrite par Roland Lebel est donc avant tout une littérature occidentale produite dans l’Empire colonial — ainsi qu’un roman colonial « L’Or du Sous » (1935) et par ses nombreuses conférences aux Etats-Unis, il défend et diffuse la littérature coloniale française. Vit successivement à Rabat puis à Nice.

Collections

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