Hakīm, Tawfiq al- (1898-1987)
Classe
Personne
Forme retenue
ara
Ḥakīm, Tawfiq al- (1898-1987)
Autres formes du nom
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Hakim, Tawfiq El
ara
الحكيم, توفيق
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El Hakim, Tewfik
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Hakim, Tewfik El
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El Hakim, Tawfik
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Tawfiq al-Hakim
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Tewfik El Hakim
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Tawfik El Hakim
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Hakim
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Ḥakīm
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El Hakim
Prénom(s)
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Tawfiq El
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Tewfik Al
Langue
ara
Nationalité
eg
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Collier de l'ordre du Nil
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Grand-cordon de l'ordre de la République égyptienne
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Grand-croix de l'ordre national du Mérite.
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Grand cordon de l'ordre du Mérite civil (Syrie)
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Prix d'Égypte de la littérature (1961)
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Hakīm, Tawfiq al- (1898-1987)
Description
Née dans une famille aisée d'Alexandrie, Tawfiq al-Hakim obtient sa licence de droit en 1924 et est envoyé poursuivre ses études de droit à Paris jusqu'en 1928. Il découvre à Paris la scène théâtrale dadaïste et surréaliste et écrit ses premières œuvres. De retour en Égypte, en 1928, il devient fonctionnaire, au parquet des tribunaux mixtes, en 1929, « substitut de campagne », puis fonctionnaire au ministère de l'Instruction publique en 1933, et enfin directeur du Département de l'orientation sociale en 1939. En 1943, il choisit de démissionner pour se consacrer à la littérature. En 1951, il accepte le poste de conservateur général à la Bibliothèque nationale du Caire.
A son retour en Égypte, il abandonne sa première manière d'écriture théâtrale, où il se consacrait à des sujets politiques et sociaux. Il est le pionnier du théâtre mental, basé sur la pensée et le symbole plutôt que sur l'action et le mouvement scénique, oeuvres d'une lanque littéraire recherché mais ouvertes aux tournures dialectales. L'oeuvre majeure de son théâtre mental, "Les Gens de la caverne" (ou "La caverne des songes") (1933) est montée au nouveau Théâtre national du Caire en 1935, mais rencontre un échec dû à la complexité de la mise en scène, qui le pousse à se réorienter vers le théâtre de l'absurde ou de la "déraison". Ce théâtre absurde, inspiré du mouvement théâtral occidental, s'en distingue par une vision orientale où il est avant tout question de la cohésion entre raison et déraison, d'extraordinaire et de miraculeux : "Du pain pour toutes les bouches" (1963), "Le destin d'un cafard" (1966) . A partir de 1960, il revient également à des sujets de critiques sociale : "Le Sultan dans l'embarras" (1960) sur la loi et la liberté, "Du pain pour toutes les bouches" (1963), "Astre du jour" (1965) et "Le Bourbier" (1966).
Collections
Relation(s)
Il trouve l'inspiration dans l'histoire égyptienne, autant pharaonique, romaine et copte qu'islamique. Il se rattache au courant pharaonique contemporain et rejoint Taha Hussein sur l'influence réciproque de la Grèce et de l’Égypte, et il construit ses pièces ''Pygmalion" (1942), "Œdipe roi'' (1949), et "Isis" (1955) sur des sujets mythologiques.
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