Sisowath Monivong (1875-1941 ; roi du Cambodge)
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Sisowath Monivong (1875-1941 ; roi du Cambodge)
Autres formes du nom
Preah Bat Sisowath Monivong (1875-1941)
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Sisowathmonivong (1875-1941 ; roi du Cambodge)
ស៊ីសុវត្ថិ មុនីវង្ស (1875-1941)
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Langue
khm
fre
Nationalité
km
Genre
fre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Portrait, représentation de la personne
Profession / Activités
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Roi du Cambodge (1927-1941)
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Sisowath Monivong (1875-1941 ; roi du Cambodge)
Description
Quatorzième fils du roi Sisowath, il naît à Phnom Penh en 1875, à une époque où le pays est placé sous la tutelle du protectorat français (depuis 1863). En 1904 son oncle meurt, et son père le prince Sisowath accède au trône. En 1906, Monivong accompagne son père en France et reste en métropole afin de suivre une formation militaire. En 1909, dans une lettre adressée au gouverneur général de l'Indochine, son père fait part de son désir de voir son fils Monivong lui succéder. Si dans un premier temps, les Français souhaitent plutôt appuyer un descendant de Norodom, ils se rangeront finalement au souhait du roi. Ainsi, quand le monarque décède, et sachant qu'on prêtait au principal candidat Norodom, le prince Sutharot, des affinités avec les milieux nationalistes, on penche tout naturellement pour Monivong, l'aîné des fils encore en vie du roi défunt, qui abandonne son ambition de devenir le premier général asiatique de l’armée française pour accéder au trône le 9 août 1927. Comme son père, il s'efface devant l’administration coloniale française, où l’essentiel du pouvoir était entre les mains du résident général installé à Phnom Penh. C’est sous son règne que le Cambodge s'ouvre aux influences communistes extérieures. Le 3 février 1930, le Vietnamien Hô Chi Minh fonde le parti communiste indochinois, qui devient très vite populaire au Cambodge. Les premiers communistes cambodgiens ont alors comme but principal de chasser les Français. En 1940, quand la France doit capituler devant l’Allemagne nazie, le gouvernement de Vichy obtient de conserver l’administration de l’empire colonial français, dont le Cambodge. Toutefois, à la fin de 1940, c’est un Monivong impuissant qui assiste aux incursions japonaises au Vietnam. Finalement, l'empire du Japon envahit et occupe le Cambodge au début de 1941, mais il maintient en place l'administration coloniale, se contentant de la superviser. Le roi khmer rend alors compte aux Français qui à leur tour rendent compte aux Japonais. L'oppression japonaise et thaïe devenant de plus en plus évidente, Sisowath Monivong se retire à Kampot, où il meurt le 22 avril 1941. La photothèque ASEMI possède trois portraits du roi ; deux clichés relatent les fêtes du couronnement de 1927.
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Ressources liées
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Phnom-Penh. S[a]. M[ajesté]. Monivong sur son palanquin entouré de Bakous. | Sujet | Image fixe |
Fêtes du couronnement | Sujet | Image fixe |
Couronnement du roi Monivong | Sujet | Image fixe |
Le roi Monivong | Sujet | Image fixe |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Sisowath (1840-1927 ; roi du Cambodge) | Enfant(s) de la personne décrite | Personne |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Rois et souverains | Relations | Concept |