Roy, Jules (1907-2000)
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C’est pendant qu’il était aviateur à Sétif entre 1940 et 1942 qu’il rencontre par Edmond Charlot, Armand Guibert et Jean Amrouche les Marocains Henri Bosco et François Bonjean. C’est, semble-t-il, au mois d’avril 1942, au palais du Batha de Fès que se rencontrèrent Bosco, Bonjean, Amrouche et Roy. Henri Bosco et Jules Roy partagent une certaine filiation spirituelle en la personne de l’écrivain René-Louis Doyon dans la revue « La Connaissance » duquel Henri Bosco avait fait publier des extraits de ces poèmes du temps où il était à l’Institut français de Naples. Après cette rencontre à Fès, Jules Roy rend visite à Henri Bosco à Rabat. Ils partagent aussi l’amour du chant et de la musique, s’échangeant partitions et chants écrits de leur main. Avec ses déplacements militaires suite, en novembre 1942, au débarquement des Alliés en Afrique du Nord, puis son départ pour l’Angleterre comme volontaire dans la RAF à partir d’octobre 1943, Jules Roy entretient avec tous ses amis restés en Afrique du Nord une abondante correspondance et reçoit le soutien et les encouragements de l’amitié d’Henri Bosco. C’est dans « Aguedal » que paraissent certains des premiers textes de Jules Roy : « Chant pour un jour de vengeance » et « Destin du pilote » en 1943 et Henri Bosco se place comme mentor littéraire lui délivrant de nombreux conseils sur l’écriture de « Ciel et Terre ». Ils partagent leur vision des évènements dramatiques de la guerre et leur démarche parallèle de recherche de la dimension spirituelle et religieuse des épreuves qu’ils traversent, au point qu’Henri Bosco nomme Jules Roy son « compagnon d’âmes » (lettre du 27 juin 1944). Jules Roy fait en retour figurer au début de son journal tenu entre juillet 1944 et mars 1945 : « Dans le cas de ma disparition, ces carnets devaient être remis à Henri Bosco ».
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