Brua, Edmond (1901-1977)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Brua, Edmond (1901-1977)

Autres formes du nom

fre Edmond Brua
fre Edmond Pierre Chrysostome Brua
fre Brua, Edmond Pierre Chrysostome

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Brua

Prénom(s)

fre Edmond Pierre Chrysostome

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 15 novembre 1901
1901-11-15

Date de mort

fre 26 avril 1977
1977-04-26

Lieu de naissance

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Grand Prix littéraire de l'Algérie pour "Souvenir de la Planète" (1942)

Profession / Activités

fre Journaliste

Frère(s)/soeur(s)

Reprendre la forme retenue

fre Brua, Edmond (1901-1977)

Description

D’origine corse par sa mère, Edmond Brua est né à Philippeville, ville d’Algérie, où son père, dont la famille est arrivée en Algérie en 1840, est fonctionnaire des Finances. Initié aux lettres par son père, après son baccalauréat, il part à Paris préparer le concours d’entrée de l’Ecole des Chartes et suivre le cursus de La Sorbonne, mais l’abandonne rapidement pour rentrer en Algérie et devenir journaliste à « La Dépêche de Constantine » en 1922. En 1925, il quitte Constantine pour Alger où il épouse Jeanne Natali, elle aussi d’origine corse, rédactrice à la préfecture. Il travaille au « Journal général des travaux », aux « Dernières nouvelles » et « Travaux nord-africains ». En 1931, il fait paraître son premier ouvrage, un recueil de poèmes écrits entre 1921 et 1930, « Faubourg de l’espérance ». Il se lie par ailleurs à l’Ecole d’Alger autour de l’éditeur Edmond Charlot, fréquentant Albert Camus, Emmanuel Roblès, Charles Brouty, Jean Grenier, René Janon, ….
Mobilisé à Maison-Carrée en 1939, après sa démobilisation, il écrit et fait jouer en novembre 1941 à Alger au Théâtre du Colisée, « La Parodie du Cid » d’après Corneille, dont le texte est publié en 1942 par la « Collection du Cactus », puis Charlot : cette pièce écrite en en pataouète, l’argot des pieds-noirs d’Algérie, langue dans laquelle il a publié également les « Fables Bônoises » en 1938, rééditées par Charlot en 1946, et dont Camus souligne l’importance : « A ce peuple neuf dont personne encore n’a tenté la psychologie (sinon peut-être Montherlant dans ses « Images d’Alger ») il faut une langue neuve et une littérature neuve. Il a forgé la première pour son usage personnel. Il attend qu’on lui donne la seconde. » — rencontre un immense succès dans toute l’Afrique du Nord. Auréolé de ce succès, il fait représenter à Marseille le poème dramatique de « La Chevauchée de Jeanne d’Arc », joué à Alger en 1941, et publie les « Souvenirs de la planète » qui reçoit le Grand prix littéraire d’Algérie.
La même année, il s’engage dans le Corps Franc d’Afrique et participe à la campagne de Tunisie, puis devient correspondant de guerre auprès de la Ve armée américaine pour l’agence France-Afrique, suivant la campagne d’Italie. Dès 1943, il collabore au « Canard sauvage » édité par les journalistes du « Canard enchaîné » interdit en France. Il entre ensuite à « Alger-soir » où il tient la chronique en patatouète « Cinq dans ton œil », et en 1950, devient rédacteur en chef du « Journal d’Alger » jusqu’à l’indépendance algérienne de 1962, moment où il prend sa retraite. En 1956, il avait soutenu l’appel d’Albert Camus à une trêve civile, pour épargner les civils de la guerre. Il reste en Algérie jusqu’en 1965 et écrit sous forme de journal « Les derniers jours d’Alger » qui ne seront pas publiés. Il s’installe cette année-là à Nice où son fils est journaliste au « Nice-matin », près de sa mère, sa sœur, Rose Celli et son frère, installés à Saint-Paul de Vence. Il se consacre ensuite à des recherches sur Balzac, et à son ouvrage « Virgile, Horace, Dante et Balzac décryptés » qu’il ne peut finir avant sa mort.

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Barrucand, Lucienne Relations Personne
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Celli, Rose (1895-1982) Frère(s)/soeur(s) Personne