Barrucand, Lucienne

Classe

Personne

Forme retenue

fre Barrucand, Lucienne

Autres formes du nom

fre Lucienne Barrucand
fre Lucienne Crespin
fre Crespin, Lucienne

Nom de famille

fre Barrucand
fre Crespin

Prénom(s)

fre Lucienne

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre féminin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 18 juin 1884
1884-06-18

Date de mort

1967

Lieu de décès

Profession / Activités

fre Journaliste

Conjoint de la personne décrite

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fre Barrucand, Lucienne

Description

Deuxième femme de Victor Barrucand, Lucienne Crespin tenait, avant son mariage, depuis 1905 avec sa mère et sa sœur une librairie à Alger, qui tient lieu de siège de l’école orientaliste, où se retrouvaient notamment le peintre Mohamed Racim ou le journaliste André Servier. Avec son mari, elle co-écrit à partir de 1922 des chroniques dans son journal « L’Akhbar », journal algérois racheté par Victor Barrucand en 1902 pour développer ses idées pour la défense et l’assimilation des populations colonisées, et dans « La Dépêche algérienne », activité qu’elle poursuit après la mort de son mari en 1934. Elle publie donc la chronique hebdomadaire des livres, les comptes-rendus de conférences, la critique musicale et des expositions artistiques, où elle met en avant l’orientalisme en littérature, peinture et musique.
Peu à peu atteinte de surdité, grande fumeuse, atteinte de tuberculose, et probablement d’un cancer, elle quitte l’Algérie à la fin de l’année 1946 pour se faire soigner en France. Elle meurt au sanatorium de Dreux en 1967.

Relation(s)

Le 5 mai 1937, Lucienne Barrucand écrit à François Bonjean pour l’inviter à rejoindre l’Association syndicale des écrivains algériens. Leur relation épistolaire devient de plus en plus intime, Lucienne Barrucand faisant état de l’évolution de sa santé, et durera au moins jusqu’en 1941. Elle explique aussi à François Bonjean ses relations avec les uns et les autres, et par exemple avec Isabelle Eberhardt dont son mari Victor Barrucand était le découvreur et l’éditeur dans « L’Akhbar » : « Je vous remercie aussi de m’avoir parlé d’Isabelle Eberhardt. Je ne l’ai pas connue personnellement. Mais elle est liée à toute ma vie, et de façon qui semblerait extraordinaire à beaucoup de gens » (lettre du 22 mai 1937).

Restée à Alger après la mort de Victor Barrucand, Lucienne Barrucand y vit entourée en particulier d’Edmond Brua et sa famille.

En 1936, elle publie dans « La Dépêche algérienne » un premier ensemble de lettres du maréchal Lyautey à son mari, et poursuit le projet de faire publier l’ensemble de leur correspondance, projet où elle échouera, choisissant finalement en 1949 de déposer ces lettres aux Archives du Gouvernement général d’Algérie.

Avec Jean Grenier et René Janon, elle fonde l’association syndicale des écrivains algériens.

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Du sentiment poétique en Algérie Créateur(s) Texte