Chabaneix, Philippe (1898-1982)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Chabaneix, Philippe (1898-1982)

Autres formes du nom

fre Philippe Chabaneix
fre Marie Louis Australien Philippe Chabaneix
fre Chabaneix, Marie Louis Australien Philippe

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Chabaneix

Prénom(s)

fre Philippe
fre Marie Louis Australien Philippe

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 20 mai 1898
1898-05-20

Date de mort

fre 18 avril 1982
1982-04-18

Lieu de naissance

Lieu de décès

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Prix Catulle-Mendès (1922)
fre Prix Moréas pour "Le Bouquet d'Ophélie" (1928)
fre Prix René-Bardet de l’Académie française (1937)
fre Prix Artigue de l’Académie française pour l'ensemble de son oeuvre (1941)
fre Grand Prix de la Maison de la Poésie (1944)
fre Prix Caroline Jouffroy-Renault de l’Académie française pour "Musique des jours et des nuits" (1946)
fre Chevalier de la légion d'Honneur (1949)
fre Grand Prix littéraire de la ville de Paris (1949)
fre Grand Prix de Poésie de l'Académie française (1960)
fre Prix Aubry-Vitet de l’Académie française pour l'ensemble de son oeuvre (1971)

Profession / Activités

fre Poète
fre Libraire

Reprendre la forme retenue

fre Chabaneix, Philippe (1898-1982)

Description

Né en mer, en rade d’Albany, à bord du paquebot des Messageries maritimes sur lequel son père était médecin des colonies, Philippe Chabaneix baigne dans la poésie depuis sa tendre enfance, puisque ces parents étaient eux-mêmes poètes sous les noms de Jacques et Marie Nervat, nom choisi en hommage à Gérard de Nerval qui sera donc une inspiration majeure de Philippe Chabaneix. Il passe les quatre premières années de son enfance à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, avant que son père ne soit nommé en tant que médecin militaire à Verdun, puis Bourges, puis choisisse l’île de Majorque pour ouvrir son cabinet privé. Mais sa mère y meurt en 1909 et il s’installe en 1911 avec son père à La Rochelle. Au lycée de la Rochelle, il fonde en 1915 sa première revue « L’Effort des jeunes », puis en 1916, « Le Bel effort », cahier trimestriel de poésie, où il publie des textes de Francis Carco, lui aussi néo-calédonien, Paul Fort et Tristan Derème. Il est appelé par le conflit mondial en 1917, comme canonnier. C’est pendant cette année de guerre qu’il resserre par correspondance ses liens avec Francis Carco, qu’il rencontre lors d’une permission, Tristan Derème, Pierre Camo et d’autres poètes de la future « Ecole fantaisiste ». Il collabore aux « Marges » d’Eugène Montfort et aux « Facettes » de Léon Vérane. Lorsqu’il rejoint Paris en 1920, la renommée du poète tutélaire de l’Ecole fantaisiste, Paul-Jean Toulet, qui ne va pas tarder à mourir, est à son apogée et l’Ecole fantaisiste naît. La première plaquette de Philippe Chabaneix, « Les Tendres Amies », paraît en 1922, et rencontre un premier succès, puis en 1928, son premier recueil « Le Bouquet d’Ophélie », qui rassemble d’autres petites publications parues entre 1923 et 1928, est éditée aux éditions « Le Divan » par Henri Martineau, qui l’a engagé comme aide à la librairie éponyme où les poètes de l’Ecole fantaisiste se réunissent.
« La Muse française » lui consacre la même année un numéro spécial et il reçoit le prix Moréas. Continuant à publier des petits recueils de poésie, rassemblé en 1938 en recueil sous le titre « Le Désir et les Ombres », il devient bouquiniste à son compte, et sa librairie-galerie « Le Balcon » tient lieu de salon littéraire.
En 1940, il quitte Paris pour La Rochelle puis Toulon, où vit son père, puis revenu à Paris en 1942, réouvre sa librairie « Le Balcon », déménagée rue Mazarine. Il écrit beaucoup mais ne publie rien avant 1944, un poème hommage « Au souvenir de Federico Garcia Lorca », puis en 1945, « Musiques des jours et des nuits ». En 1947, la publication de ses « Poèmes choisis » préfacés par Francis Carco étend encore sa notoriété, de sorte qu’il reçoit en 1949 le Grand Prix littéraire de la Ville de Paris, est nommé chevalier de la Légion d’Honneur en janvier 1949 et que le « Mercure de France » lui confie sa rubrique poésie en mars de la même année. En 1958, il occupe le fauteuil d’Yves-Gérard Le Dantec à la Maison de la Poésie et est membre du Comité des poètes français.

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