Cingria, Charles-Albert (1883-1954)
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Relation(s)
C’est au printemps 1914 que Charles-Albert Cingria rencontre à Paris Max Jacob qui lui ouvre les milieux littéraires parisiens et lui présente Jean Cocteau, Marcel Jouhandeau, Marinetti, Tzara, … En 1922, il fait son premier séjour auprès de Max Jacob à l’Abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire, séjour réitéré en avril et juin 1923, avril et mai 1925, mai et juin 1926, février et août (ou septembre) 1928 et en janvier 1937. C’est Max Jacob qui lui vient en aide en sollicitant Paul Claudel lorsqu’il est emprisonné à Rome en 1926. En mai et juin 1930, il voyage avec Max Jacob et Pierre Minet en Bretagne à la recherche du hameau où aurait débarqué Saint Colomban au VIe siècle, voyage dont il fait le récit dans « Le Canal Exutoire » (1931). Jacob écrit de lui à Jean Paulhan en mai 1926 : « Cingria est « aimé » de gens très bien : Paul Claudel par exemple et, je crois bien, Maritain ; des peintres de talent, des gens même de Montparnasse très avancés. On dit : « C’est un type ! » et personne n’a eu l’idée de l’aider, bien que ce soit, à mon avis, un très très grand poète et d’une envergure que personne en somme n’a aujourd’hui. C’est un savant ! c’est un homme qui a un caractère, des idées et un véritable talent de musicien. Kahnweiler (galerie Simon. 29bis rue d’Astorg) sur les instances de quelques amis tout de même lui a commandé une centaine de pages pour un volume de sa collection. Après mille histoires compliquées, Cingria a écrit quelque chose de beau dont j’ai eu des extraits. Demande à Kahnweiler communication de l’ouvrage ou des épreuves, tu verras que cet homme est digne d’être lancé sinon comme littérateur du moins comme poète. » Si Max Jacob a peu publié de textes sur Cingria, au contraire, celui-ci a publié 5 textes sur Max Jacob, du vivant de celui-ci, deux comptes-rendus réunis et publiés dans La NRF, au sujet de « Morceaux choisis » et de « Saint Matorel » et sa contribution élogieuse « Image de Max Jacob » dans le numéro d’hommage de la revue Aguedal en mai 1939 : « Max Jacob est le sommet indépassable », « Son siècle lui doit beaucoup », « C’est un être plein de majesté » ; puis deux textes posthumes, « Survie de Max Jacob » dans « Labyrinthe », Genève, numéro 1, 15 octobre 1944, et « Max Jacob (essai d’un portrait) » dans « La Parisienne », Paris, numéro 4, avril 1953.
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
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