Dietrich, Luc (1913-1944)
Classe
Personne
Forme retenue
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Dietrich, Luc (1913-1944)
Autres formes du nom
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Luc Dietrich
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Raoul Jacques Dietrich
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Dietrich, Raoul Jacques
Pseudonyme(s)
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Dietrich, Luc
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Luc Dietrich
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Ergidé, Luc
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Luc Ergidé
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Dietrich
Prénom(s)
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Raoul Jacques
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Profession / Activités
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Écrivain, photographe et dessinateur
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Dietrich, Luc (1913-1944)
Description
Né à Dijon en 1913 de parents toxicomanes et suicidaires — son père se suicide en 1919, sa mère commet de nombreuses tentatives — le jeune Luc Dietrich est placé par des parents à Paray-le-Vaucluse (Seine-et-Oise) dans un asile pour enfants anormaux pendant deux ans. Puis en 1922, sa mère le récupère brièvement avant qu’il ne soit à nouveau placé comme garçon de ferme à Songeson dans le Jura. Un an plus tard, il rejoint sa mère à Paris, où il exerce de petits métiers, tout en écrivant des poèmes — bien qu’il n’ait jamais été à l’école. Sa mère meurt en 1931. Totalement désorienté et pris comme amant d’une jeune femme liée à la pègre et au trafic de drogue, en 1932, il rencontre par hasard l'écrivain Lanza del Vasto en 1932, qui l'encourage et l'aide grandement à écrire, et l’emmène pendant trois mois dans sa maison de famille à Florence, où il lui fait raconter ses rêves et sortir ainsi des textes poétiques. De ce jeu cathartique et littéraire, sort le roman "Le Bonheur des tristes", qui parait en 1935 et cité pour le Prix Goncourt. Jean Denoël est enthousiaste et offre à Luc Dietrich un contrat pour « Terre », un album de textes et de photographies qui paraît en 1936.
Mais Lanza del Vasto est parti en Inde et Luc Dietrich retombe dans le milieu de la pègre et piétine pour son nouveau roman, « L’Apprentissage de la ville ». C’est la rencontre avec Philippe Lavastine, employé des Editions Denoël et élève du philosophe caucasien Gurdjieff qui appelle à l’éveil de la conscience de soir qui va lui permettre de se lancer dans l’expérience spirituelle qui va le sortir définitivement de ce milieu et de cultiver une nouvelle foi. En 1938, au retour d’Inde de Lanza del Vasto, ils se relancent ensemble dans l’écriture de « L’Apprentissage dans la ville ». En 1942, il publie avec Lanza del Vasto « Dialogue de l’amitié », où ils partagent leur conception du style et sur le monde contemporain. Alors qu’il prépare un nouveau roman sur les asiles à Saint-Lô en 1944, Luc Dietrich est blessé dans les bombardements alliés et atteint de septicémie, il meurt à Paris.
Mais Lanza del Vasto est parti en Inde et Luc Dietrich retombe dans le milieu de la pègre et piétine pour son nouveau roman, « L’Apprentissage de la ville ». C’est la rencontre avec Philippe Lavastine, employé des Editions Denoël et élève du philosophe caucasien Gurdjieff qui appelle à l’éveil de la conscience de soir qui va lui permettre de se lancer dans l’expérience spirituelle qui va le sortir définitivement de ce milieu et de cultiver une nouvelle foi. En 1938, au retour d’Inde de Lanza del Vasto, ils se relancent ensemble dans l’écriture de « L’Apprentissage dans la ville ». En 1942, il publie avec Lanza del Vasto « Dialogue de l’amitié », où ils partagent leur conception du style et sur le monde contemporain. Alors qu’il prépare un nouveau roman sur les asiles à Saint-Lô en 1944, Luc Dietrich est blessé dans les bombardements alliés et atteint de septicémie, il meurt à Paris.
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
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Luc Dietrich, "L'apprentissage de la ville" (Denoël) | Texte | |
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Chronique-Eclair | Texte |