L'enfant devant les muses
Classe
Texte
Type de document
fre
Extrait, tiré à part, article
Titre
fre
L'enfant devant les muses
Créateur(s)
Editeur(s)
fre
Société des Amis des lettres et des arts
Lieu de production
Date
Langue
fre
Est une partie de
pages
158-170
22-34
Source
Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds Henri Bosco
Cote
BHBP9
Identifiant pérenne
Description
L’influence des conceptions poétiques de Paul Valéry sur Henri Bosco ne fait pas de doute dans cet article qui commente la préface de Paul Valéry à l’« Anthologie des poètes de la NRF » (1935). Du jugement émis par Paul Valéry, « notre sensibilité devient chaque jour plus obtuse », il tire une condamnation de la poésie moderne, qui justifie le choix de commenter dans « Aguedal » des poètes somme toute mineurs mais versificateurs classiques, comme Turin et ses « Chants de mer », dans le numéro 1 de 1937, Souffron dans le numéro 6 de 1938 ou Xavier de Magallon et ses « Odes et poèmes », dans le numéro 1 de mars 1937.
Mais la suite de l’article donnera préférence à d’autres idées, contradictoires, voire contraires à Valéry, en particulier celle qui définit la poésie comme l’élan vital qui jaillit et qui s’exprime au-delà de toute considération de sa forme. Ce spontanéisme qui s’exprime en particulier à l’enfant, « témoin du paradis perdu », « poète comme il est enfant », l’enfant et celui qui l’est resté ne mettant pas de distance entre lui et la sensation, ne mettant pas d’acte réflexif donc de composition poétique dans l’acte poétique est à l’opposé total des idées de Valéry.
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Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Aguedal, 1ère année, n°3 | Texte |