[Sans titre]
Classe
Image fixe
Type
fre
Photographie
Titre
fre
[Sans titre]
Éditeur
fre
Inconnu
Numérotation de l'éditeur
fre
30 (numéro du montage sur lequel figure ce cliché)
Date
fre
Années 1890 ?
Couverture temporelle
fre
Années 1890 ?
Couverture spatiale
Format
fre
1 fichier JPEG (4,54 Mo)
Technique et dimensions
fre
Épreuve à l'albumine
fre
15*23 cm
Est une partie de
Autre numérotation
fre
212 (numéro inscrit sous la photographie)
Provenance
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Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)
Source
fre
Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI
Cote
PH13-30
Droits
fre
Domaine public
Identifiant pérenne
Source(s) utilisée(s)
Description
Cette photographie montre une rue animée du vieil Hanoï. La ville marchande, tassée entre la citadelle et le fleuve Rouge, constituait le cœur de Hanoï à la fin du XIXe siècle ; les trois-quarts des 90 000 habitants que comptait alors la ville y vivaient. Les artisans et maraîchers des villages ceinturant Hanoï s’y rendaient régulièrement pour écouler leurs marchandises. Les rues de la ville marchande portaient les noms des marchandises qu’on y trouvait : rue de la Soie, du Sucre, des Bambous, du Coton, du Riz, du Chanvre, du Charbon, des Paniers, des Nattes, des Chapeaux etc., spécialisation résultant d’une histoire complexe remontant au XIe siècle.
Les maisons étaient en brique, à un étage pour la plupart, et possédaient des boutiques ouvertes sur la rue. Comme on le voit ici, elles étaient collées les unes aux autres et étroites : pas plus de trois à quatre mètres de largeur. Cette étroitesse était compensée par leur profondeur, qui donne aux maisons de la ville marchande cette disposition particulière en lanières perpendiculaires à la rue. Les murs dépassant des toits visaient à freiner la progression latérale des incendies. Une grande activité se devine au moment de la prise de vue : conducteurs de pousse-pousse en train de courir, pousseurs de brouettes, porteurs de marchandises… Quelques personnes arborent un parapluie : cet accessoire était apprécié non seulement pour son utilité, mais aussi comme objet de distinction. Il était en effet symbole de modernité occidentale et rappelait aussi le parasol, emblème des mandarins.
Cette photographie est peut-être l'œuvre de François-Henri Schneider ; la photo est en effet accompagnée d'un numéro (212) qui correspond, dans le catalogue de Schneider, à un cliché intitulé "La rue du Riz". S'il n'y a pas d'erreur dans la numérotation, c'est donc cette rue qui est montrée, aujourd'hui Dong Xuan.
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