Girieud, Pierre (1876-1948)
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Girieud, Pierre (1876-1948)
Autres formes du nom
fre
Pierre Girieud
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
fre
Girieud
Prénom(s)
fre
Pierre
Langue
fre
Nationalité
fr
Genre
fre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
fre
Chevalier de la Légion d'Honneur (1929)
Site web de ou sur la personne décrite
Profession / Activités
fre
Peintre et illustrateur
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
fre
Girieud, Pierre (1876-1948)
Description
Né par accident à Paris dans une famille provençale originaire de Riez dans les Alpes-de-Haute-Provence, Pierre Girieud découvre très jeune sa vocation artistique et finira par convaincre son père de lui offrir un atelier à Marseille. Sans formation académique, Pierre Girieud apprend en faisant des décors de théâtre, et en fréquentant les musées notamment le musée Granet d’Aix-en-Provence pendant son service militaire. En 1900, il s'installe à Paris, sur la place du Tertre à Montmartre. Il fait partie de l'avant-garde montmartroise, exposant à la galerie Berthe Weill et aux Salons des Indépendants, fréquentant Monge et Lempereur, qu’il avait rencontré pendant son service militaire, qui l’introduisent auprès des peintres montmartrois Launay, Villon, Marquet, Manguin, Camoin, De Mathan, Puy et Picasso. Refusés au Salon annuel de la Nationale en 1901, ils montent des manifestations qui lui permettent de commencer à vendre ses toiles, ce qui lui permet de faire en 1905 le voyage en Italie. Ses recherches artistiques sur la couleur le font qualifié de fauve, son amitié avec Kandinsky le rapproche des expressionnistes allemands. Il fait sensation et scandale avec Dorgélès, Warnod et Gentil en présentant en 1910 au Salon des Indépendants un tableau peint par un pinceau attaché à la queue d’un âne, et en 1911, vend pour 20 000 francs de tableaux en Allemagne.
Fin 1911, il rejoint à Marseille le peintre Alfred Lombard avec qui il organise en 1912 le Salon de Mai, la plus importante exposition de peinture moderne (Cézanne, Cézanne, Rodin, Renoir, Bonnard, Friez, Marquet, Rouault, Signac, ...) jamais présentée jusqu'alors dans cette ville. Il y fréquente le cercle artistique constitué autour du poète aixois Joachim Gasquet, avec qui il échange particulièrement pendant la Première Guerre mondiale, pendant laquelle il est brancardier à l’hôpital de Doulens et ambulancier à Compiègne.
Bouleversé par la Grande Guerre, Pierre Girieud partage après 1918 sa vie entre Paris et la Provence. Ayant trouvé son équilibre sur le plan familial, professionnellement, il se spécialise dans les compositions d'atelier et les paysages peints sur nature.
Collections
Relation(s)
En 1923, en compagnie de son ami Paul Bourdin, maire d'Apt, il rencontre au château de Lourmarin, Robert Laurent-Vibert et ses amis Georges Rémond (qui en 1936 lui confie un enseignement à l’École des Beaux-Arts du Caire), Noël Vesper et Henri Bosco. A la demande de ses amis, il illustre romans, poésies et biographies.
Ressources liées
Filtrer par propriété
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Bergamasque | Contributeur(s) | Texte |
Bulletin annuel de la Société des Amis de Lourmarin | Contributeur(s) | Texte |
Domnine | Contributeur(s) | Texte |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Le château de Lourmarin : Douze lithographies par Pierre Girieud | Créateur(s) | Texte |
Titre | Libellé alternatif | Classe |
---|---|---|
Lombard, Alfred (1884-1973) | Biographie | Personne |