Le Jardin d'Hyacinthe

Classe

work

Forme de l'oeuvre (au sens FRBR)

fre Roman

Titre

fre Le Jardin d'Hyacinthe

Autre(s) titre(s)

fre Le Jardin de Hyacinthe

Date de création originale

fre juillet 1941-octobre 1943
1941-07/1943-10

Langue(s)

fre

Identifiant pérenne

Source(s) utilisée(s)

Description

La rédaction du « Jardin d’Hyacinthe » est commencée dès juillet 1941, quelques mois seulement après la parution chez Gallimard de « Hyacinthe ». Les premières notes date de février 1940, alors que « Hyacinthe » est encore en cours d’écriture. « Le Jardin de Hyacinthe » est terminé le 31 octobre 1943. Dans sa correspondance avec son ami Jules Roy, Henri Bosco qualifie « Le Jardin d’Hyacinthe » de « scènes magiques », dont l’écriture lui ébranle les nerfs ; des scènes qui ne sont pas seulement des œuvres de l’imagination, mais aussi le fruit d’un « moyen irrationnel de connaissance qui me met en contact avec des manifestations inaccessibles à nos sens et à notre raison — ce qui me fatigue un peu » (Lettre à Jules Roy, 1er août 1943).
C’est dans l’idée de réaffirmer la puissance créatrice et l’Amour de Dieu, qui conditionne la vie de l’âme, qu’Henri Bosco écrit « Le jardin d’Hyacinthe » :
« Insatisfait [de la réponse apportée par le récit de « Hyacinthe » au devenir de son personnage Hyacinthe]- et pour répondre plus clairement à une seconde demande concernant le sort d'Hy.[acinthe] j'ai écrit le Jardin d'H. [yacinthe]. Mais je ne suis pas parti, cette fois, tout à fait à l'aveuglette, j'ai eu, au moins, une idée directrice : l'impossibilité (ayant vidé un être de son âme) de la remplacer par une autre âme préfabriquée. Et cela parce qu'il s'agit là d'une opération autoritaire, d’une volonté qui impose. Il y manque l'amour pour la créature que l’on prétend modifier (même si on le fait pour son bonheur). Seul l’amour pourra rendre à H. [yacinthe] une âme - qui ne peut être que son âme personnelle, celle qu'on lui avait enlevée et qui, refoulée dans les profondeurs, revient, ressuscite, quand l'amour arrive. » (Diaire d’Henri Bosco, 1958)
Dans cette recherche mystique autour de l’âme, comme l’analyse François Bonjean dans une lettre du 18 novembre 1946, « Hyacinthe à l'âme absente, au passé oublié, n'est autre que notre âme. Vous avez réussi à renouveler le mythe de Psyché, ô audacieux, ô téméraire à l'Œil unique, rescapé de la foudre ! La conséquence en est que l'on trouve dans ce poème quelques-unes des plus belles pages que vous ayez écrites et que l'on puisse écrire. »
« Le jardin d’Hyacinthe » est comme nombre de romans d’Henri Bosco un roman de l’attente, où le tableau baigné de soleil et régi par les saisons dressé lorsqu’il dépeint la vie au Mas du Liguset, est parcouru de l’attente de Sidonie, la servante de Méjean de Mégremut. Elle attend une âme promise mais anonyme qui arrive sous les traits de Félicienne/Haycinthe : « Sidonie, quoi qu’elle eût des visées sur l’autre monde, prétendait que sur terre, à qui sait attendre avec passion, des signes et même de grands témoignages ne sont pas refusés » (Gallimard, 1946, page 87). Car l’attente est un temps de Prière, où on attend un objet imprévisible, où on pressent le mystère, c’est un état d’âme en lien avec la Foi et l’Espérance chrétienne. Sous l’influence de Sidonie, le narrateur vit dans une « attente heureuse », « le désir obscur d’un vague évènement surnaturel » (page 98). Lorsque paraît Félicienne, sa forme sans âme ne remplit pas l’attente et l’attente se poursuit : « Félicienne n’était pas tout à fait l’être attendu, mais une forme tangible et comme la préfiguration de cette fameuse promesse qui annonçait à Sidonie l’arrivée d’une âme.
Or, Félicienne n’était pas une âme. » (Gallimard, 1946, page 200)
Jusqu’à l’arrivée de Constantin, qui vient briser l’enchantement et rendre à Hyacinthe son nom et son âme. Alors le miracle a lieu et l’eau revient dans le jardin des Borisols que Constantin et Hyacinthe ont rejoints. C’est la réunion des adolescents dans l’Amour qui permet au paradis terrestre de revenir aux Borisols, loin du paradis voulu par le Mage Cyprien. Le préambule de Méjean de Mégremut présente Félicienne/Hyacinthe comme « une fille de la campagne qui a peut-être traversé le paradis, sans le savoir, car elle a gardé sur elle une odeur de jardin, de fleurs, de fruits, que ne porte aucune autre fille de la terre. » (page 10). C’est que l’enfant a à nouveau servi à Cyprien dans sa tentative de recréer Fleuriade, tentative qui nous est racontée sous la forme d’un Journal, qui est donc le récit emboîté qui prend vraiment la suite du récit de « L’Âne Culotte ».
Cyprien, comme dans « L’Âne Culotte », porté par son orgueil de vouloir recréer le paradis sur Terre, a commis une usurpation de Dieu et un sacrilège. Sans respect ni amour, il agit par volonté de possession et a volé la conscience et l’innocence de Hyacinthe, a dénaturé l’humain : obligé pour créer l’enfant qu’il souhaitait dans son paradis de prélever l’âme de Hyacinthe, il fait d’elle un être sans conscience, contraire à Dieu : « la magie aboutit toujours à réaliser une possession parce qu’elle est intimement, dès l’origine, désir de possession. Or, le fait propre d’une âme est d’être libre. Possédée, elle n’est plus âme. […] c’est, animé d’un bon sentiment, le bonheur des hommes, qu’il [Cyprien] exerce lesdits pouvoirs sur la nature, sur les bêtes. Mais c’est un bonheur conçu pour lui qu’il leur offre et que finalement il veut leur imposer. Or cette volonté d’imposition vicie sa tentative. Qui impose ne sait plus aimer, car aimer c’est donner, et on n’aime pas quand on oblige à prendre. […] Or nous savons qui est, dans l’univers, celui qui agit sans amour : celui qui ne crée rien et qui détruit, surtout lorsqu’il veut créer quelque chose. Il prend sa haine pour l’amour, tandis que Dieu aime tout simplement. » (Henri Bosco, « Simples propos sur la magie, « La Tour Saint-Jacques », n° 11-12, juillet-décembre 1957, p. 181-182).
Déjà présente dans « L’Âne Culotte », la magie est en effet dans « Le Jardin d’Hyacinthe » plus puissante encore : Cyprien le Magicien d’Henri Bosco peut être vu comme un adepte des mystères grecs, et particulièrement orphiques, où Orphée est à la fois chanteur, magicien, fondateur des mythes chtoniens. Ainsi, Cyprien écrit dans son journal : « Je faisais passer par mes mains les faisceaux puissants des vertus et j’arrachais à la matière des rocs, des eaux, des arbres et des souffles chauds. J’ai charmé les bêtes et je pouvais dompter les hommes.
Telle fut ma Magie.
[…] Et j’ai su, pour dompter la fureur des reptiles, tirer du roseau musical l’appel amer et triste de la terre » (pages 268-269). Cette magie, chtonienne, s’oppose à une autre, céleste : la quatrième partie du récit, « Le serpent et l’étoile », tourne entièrement autour de l’antinomie et des rapports entre la terre, « vieille terre antédiluvienne, limoneuse demeure des serpents » (page 194) et le ciel, personnifiés chacun dans l’un des deux mages, Cyprien, et son double inversé, Méjerimande. >, Celui-ci vient contrecarrer les sortilèges de Cyprien et rétablir l’équilibre en privilégiant les forces bénéfiques. Une bataille est à l’œuvre entre le symbolisme païen de Cyprien et les contresignes de l’abbé Vergélian et du mage Méjerimande, le cœur et la croix. Comme dans « Hyacinthe », la résolution viendra du Saint-Esprit : Constantin réapparaît pour rendre son nom et son âme à Félicienne/Hyacinthe le jour de la Pentecôte et l’abbé y célèbre une messe secrète pour le Paraclet selon l’antique liturgie.
Mais Henri Bosco ne condamne pas la terre, au contraire. La démesure de Cyprien le conduit vers l’artifice, loin du jardin naturel des Guériton aux Borrisols. Dans ces jardins, les forces de la terre sont nourricières, primordiales. « J'avais confiance en elle. La chaleur douce de son sein, où ne soupiraient que les sources et les feuilles, m'inclinait à cette amitié avec la vieille mère des hommes. J'étais fait du suc de ses plantes, de son limon. Et je portais dans le creux de mes rêves [...] les marques dures du berceau qu'elle avait offert, dans les premiers jours du monde, à mes pères, encore chauds de son argile. Je n'en attendais rien que de tendre, de bon, cette nuit- là : J'étais son fils » (page 196) nous dit le narrateur. Les hommes, intimement liés à la terre, peuvent ainsi vivre au rythme de l’univers et participer à cette autre magie, bénéfique, dont ils ne peuvent être séparés : « au Liguset, nous vivons sous la loi des quatre éléments […] Ce sont des forces vénérables, sensibles aux rites de la considération et aux paroles de bon augure » (page 137). Ces forces sont associées à « la vie laborieuse de la glèbe » et « la vie profonde du cœur et de l’intelligence » (page 140). C’est ainsi qu’ils entrevoient le paradis, comme le narrateur du « Jardin d’Hyacinthe », qui en sentant la terre, entrevoit le Paradis peuplé d’animaux paisibles et traversé par Hyacinthe, une colombe sur l’épaule (page 206). Les héros d’Henri Bosco, dont Méjean de Mégremut, le narrateur, vivent des aventures dramatiques intérieures pour retrouver l’accord avec la terre, une quête loin des conflits de l’histoire. Par ces personnages proches de la terre, dans ce « Jardin d’Hyacinthe » écrit en plein conflit mondial, Henri Bosco répond à ce tourment :
« […] souvent mes espoirs ne sont pas aussi grands que mes inquiétudes. C’est alors que je me retire, que je cherche retraite en moi — non en ce pauvre moi quotidien où on vit fort mal, tant il est pauvre, mais dans ce monde que la faveur du ciel m’ouvre un peu quelquefois, […] J’y travaille le plus que je peux. J’ai déjà avancé la récolte. Un tiers de l’ouvrage est tout à fait achevé, et j’y ai remis l’âne, un curé, Hyacinthe, et un tas de braves gens comme on n’en voit plus sur la terre. L’âne lui-même, (qui en a connu pas mal dans sa précédente existence), n’en revient pas : c’est un paradis, le dernier paradis terrestre, tout petit, il est vrai, mais, par les temps qui courent, même grand comme la main, un paradis, c’est un paradis. » (Lettre à Jules Roy, 24 mars 1943)

Résumé

Hyacinthe, sous le nom de Félicienne, est abandonnée par les Gitans sous les ordres du magicien Cyprien à un couple de vieux habitants d’une ferme isolée. Cyprien lui a volé sa personnalité, elle est donc une jeune adolescente étrange et amnésique, dotée d’une personnalité et d’une mémoire recréée par Cyprien, incomplète. Elle flotte hagarde, marionnette sans âme, avec sur elle le Journal de Cyprien. Reccueillie par les Guériton, dans leur ferme isolée des Borisols, ceux-ci la confie à l’abbé Vergélian qui l’emmène auprès du narrateur Méjean de Mégremut, qui la prend pour fille adoptive dans son Mas du Liguset. Le jour de la Pentecôte, apparaît Constantin à qui la servante Sidonie loue un des pavillons du Mas. Lorsque Félicienne réapparaît au Liguset après avoir passé quelques semaines aux Borisols, Constantin, en prononçant son nom donné par le narrateur, puisqu’il ne l’avait pas reconnu, lui restitue son âme. Au lendemain de la réunion des deux jeunes amoureux, l’eau recoule aux Borisols et le Jardin renaît.

Table des matières

Les Borisols :
I. C'est par Arnaviel ;
On monte aux Borisols ;
II. J'habite assez loin ;
III. Cette année-là, l'été ;
Ce fut dans la nuit du mardi ;
IV. Il fut dur en effet ;
C'est alors
J'ai appris aussi ;
V. Je choisis un beau jour d'avril ;
Je me rappelle que je suis entré ;
D'abord je n'y vis personne ;
Je rentrai tard ;
VI. De retour au Liguset ;
On attendit son retour ;
C'est la meilleure façon ;
VII. En principe Agricol et moi ;
Il neigeait ;
Je dus marcher longtemps ;
La tempête dura ;
Installé derrière ;
VIII. Huit jours plus tard ;
Mes projets durent ;

Sidonie :
I. Au mas, en ce temps-là ;
II. Sidonie, la première ;
La salle où je prends mes repas ;
A la fin de l'après-midi ;
III. La vie domestique ;
Encore une fois ;
A petits pas ;
IV. Pendant trois jours ;
Aucun signe ne m'étant venu ;
Le lendemain, personne

Félicienne :
I. Nous n'attendîmes que trois jours ;
Nous fîmes un arrangement ;
II. Des évènements désagréables ;
III. Cette attitude singulière ;
IV. Ainsi, séparée des enfants ;
Le temps ayant fraîchi ;
V. A la campagne ;
Les jours suivants ;
Un matin de bonne heure ;
J'en restai frappé ;
Par bonheur l'abbé ;
La lettre de l'abbé ;
VI. Les travaux des champs ;
Si alors toute la campagne ;
Le 20 avril ;
Le lendemain je me levai ;
Je restai avec lui ;
Le lendemain

Le serpent et l'étoile :
I. Félicienne quitte le Liguset ;
II. Quelques jours s'écoulèrent ;
Avant de revenir au mas ;
Nous n'eûmes pas longtemps ;
III. Nous étions Sidonie et moi ;
Il n'y a qu'un chemin ;
Je rentrai au Liguset ;
IV. Sans hâte ;
Une nuit ;
V. Félicienne dormit ;
J'avais mis l'abbé ;
Sidonie aussi regardait ;
Un matin, un peu avant ;
VI. Je ne sais d'où il a surgi ;
J'eus le délire vers minuit ;
VII. Ce fut chez l'abbé Vergélian ;
VIII. Je ne raconterai pas ;
IX. Trois ans après ;
X. Le lendemain matin

Le Journal de Cyprien

Le retour d'Hyacinthe :
J'ai refermé ;
Nous vécûmes ainsi huit jours ;
le lendemain matin

Collections

Relation(s)

Dédicacé à François Bonjean et Lalla Touria, dès 1941, « Le Jardin d’Hyacinthe » est écrit alors que Bosco est en plein lecture de René Guénon. Cette dédicace est bien sûr une reconnaissance du rôle majeur de François Bonjean dans la découverte du métaphysicien pour Henri Bosco.
« Le « Jardin », c’est pour moi un délassement, l’air du paradis ! Et puis c’est aussi votre livre, le signe de mon amitié, et de ma reconnaissance. Car je vous dois beaucoup. Et je ne suis pas de ces gens qui oublient le bien moral et intellectuel qu’on leur a apporté, un jour — et quel jour ! — […] (Lettre d’Henri Bosco à François Bonjean du 19 septembre 1941)

Henri Bosco réutilise des symboles déjà utilisé dans « L’Âne Culotte », mais en les enrichissant de symboliques guénoniennes : ainsi si dans « L’Âne Culotte » l’amandier est l’arbre de la Vierge, dans « Le Jardin d’Hyacinthe », l’amande est selon la symbolique exprimée dans « Le Roi du monde », le noyau d’immortalité de l’âme présent jusqu’à la résurrection qui doit avoir lieu sous l’influence de la rosée céleste. Hyacinthe dont l’âme est perdue, est sauvée par sa rencontre avec le « roi du monde », Constantin (page 286). Ils apprennent alors que l’eau coule aux Borisols et qu’un amandier y a fleuri. De même, si le serpent apparaît déjà dans « L’Âne culotte » comme symbole chrétien, sa signification s’enrichit dans « Le Jardin d’Hyacinthe » grâce à la lecture du « Symbolisme de la Croix ».
A ceux-ci s’ajoutent les symboles de la rose et de la croix, qui apparaissent aussi dans « Le Mas Théotime ». La croix, ce symbole chrétien de la douleur du christ qui se plante dans la rose, symbole du cœur de l’homme, est aussi le symbole de l’épanouissement des vertus d’amour. La croix, c’est aussi les quatre directions : « La branche de la croix qui monte, c'est la branche de l'exaltation, c'est-à-dire ce qui vous soulève au-dessus de vous-même, et la branche qui coupe la branche de l'exaltation, c'est celle de l'amplitude, ce qui fait que vous avez l'amplitude et l'exaltation, l'horizontal et le vertical, l'infini horizontal de l'espace du monde, et l'infini vertical de l'amour qui est encore plus grand que l'espace du monde. » (Henri Bosco, Entretien avec Monique Chabanne, p. 121). Henri Bosco déclare à Monique Chabanne que « Ces symboles-là m’ont été certainement expliqués par René Guénon »

Après le détour que représente « Hyacinthe », Le « Jardin de Hyacinthe » est la véritable suite du récit de « L’Âne Culotte ». C’est ainsi qu’Henri Bosco l’explique à son ami François Bonjean dans une lettre du 22 juillet 1941 :
« Le J [ardin] d'H.[yacinthe] est l'aventure d'Hy.[acinthe] elle-même (et de Cyprien) où, malgré une construction qui tient souvent du songe, le but vers quoi tend le récit n'en est pas moins atteint en suivant un certain itinéraire logique.
Mais il fallait justifier quelque peu l'existence du récit : « Hyacinthe ». Cela est fait - insuffisamment - dans un Avant-propos au Jardin. Cet av.[ant] -propos dit, en somme, qu'on ne s’explique pas pourquoi un inconnu a raconté une imaginaire histoire d'Hyacinthe. La vraie, on va maintenant la connaître. »
Ainsi le narrateur présente-t-il lui-même le récit : avouant avoir lu avec incrédulité le récit de « Hyacinthe », il prétend prendre la plume pour corriger le récit de son prédécesseur anonyme et raconter la véritable histoire de Hyacinthe. Il s’agit de démythifier le récit de « Hyacinthe », où Hyacinthe ne surgit « du milieu de ces brumes que pour donner un corps, fût-il fugitif et décevant, aux rêveries effrénées de cet homme — d’ailleurs anonyme — qui prétend en dire l’histoire » (page 9). Le narrateur, Méjean de Mégremut, reprend l’histoire de Hyacinthe au moment où Cyprien et les Caraques restitue Hyacinthe aux hommes après le second échec du jardin qui laisse Hyacinthe sans âme et mémoire, soit au point où « L’Âne Culotte » l’a laissée. C’est lui qui la recueille sous le nom que lui ont donné les Caraques, Félicienne.

La famille des Mégremut auquel appartient le narrateur du « Jardin d’Hyacinthe » est l’une des grandes familles des récits d’Henri Bosco en dehors de la sienne. Elle est reprise par Henri Bosco dans « Malicroix » et « Sylvius ».

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