Germain, Gabriel (1903-1978)
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Gabriel Germain et Henri Bosco ont été tous deux enseignants de lettres françaises au Lycée Gouraud entre 1930 et 1939. « Cinq ans. Il fallut cinq ans au moins pour qu’Henri Bosco et moi cessions d’être l’un pour l’autre des collègues lointains, qui se saluaient dans la cour du lycée de Rabat […] Il fallut du temps pour que l’un sortît de son Lubéron secret, l’autre de sa Médina taciturne […] Peu à peu je découvris le vrai Bosco, qui se dérobait souvent en public : l’humaniste, le rêveur, le méditatif » (« Quarante ans d’amitiés »).
Leur collaboration nait vraiment autour de la revue Aguedal, Henri Bosco y fait dès le deuxième numéro un compte-rendu critique du recueil de Gabriel Germain qui vient de paraître « Chants pour l’âme de l’Afrique », et demande la collaboration de Gabriel Germain, qui commence alors à fréquenter la villa des Bosco et écrit à son tour le compte-rendu de « L’Âne Culotte » dans "La Jeune République", puis suit les publications d’Henri Bosco dans le "Bulletin de l’enseignement public au Maroc". L’amitié s’intensifie pendant la guerre et les couples s’échangent les maisons de Rabat et d’Azrou notamment pendant l’été 1943, chacun goûtant la bibliothèque de l’autre, échangeant leurs lectures et leurs goûts spirituels. Puis au retour des Germain à Rabat en 1945, se furent les « conversations sous le figuier » de la villa avenue Marrakech. Ils se retrouvèrent bien sûr sur leur hellénisme et leur intérêt pour les mystères, dans leur recherche spirituelle même si Bosco intéressé par l’hindouisme, le guénonisme, l’Islam restait avant tout chrétien, contrairement à Gabriel Germain. La correspondance et les rencontres se poursuivirent en France jusqu’à la mort d’Henri Bosco en 1976.
Les échanges entre Gabriel Germain et Henri Bosco, comme toute relation intellectuelle, a pu inspirer certaines œuvres d’Henri Bosco : il reconnait ainsi dans une lettre à Gabriel Germain du 16 décembre 1970 s’être inspiré dans son final de l’"Epictète" de Gabriel Germain, notamment le dernier chapitre : « La lecture de votre Epictète m'a amené à une modification finale de cette aventure. Votre dernier chapitre, qui est bien de vous, m'a donné le désir d'y prendre quelque chose. Quoi ?... une idée — ou deux — par exemple « on ne trouve de sûreté que sur les abîmes » et (textuellement « voient Dieu ceux qui ne regardent rien dans leur prière », (ce qui rappelle un peu mais dépasse ce que j'ai écrit de la prière) […] Ce que je vous demande c'est l’autorisation de m'inspirer de ce dernier chapitre, dont la substance m'est chère ». Sachant qu’ils partageaient leur hellénisme, la présence de Gabriel Germain dans ce récit grec d’Henri Bosco est peu étonnante.
Pour Jean Amrouche, Gabriel Germain, avec qui il était en relation pour « La Tunisie française littéraire » est un des rares à avoir su aimer l’Afrique et son âme, dans son recueil « Chants pour l’âme de l’Afrique » (1937) comme il lui en fera le compliment dans une conférence sur Radio-Tunis.
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