Villard, René (1875-1940)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Villard, René (1875-1940)

Autres formes du nom

fre René Villard

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Villard

Prénom(s)

fre René

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 4 août 1875
1875-08-04

Date de mort

fre 2 février 1940
1940-02-02

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fre Villard, René (1875-1940)

Description

Fils du photographe et peintre Jean-Marie Villard, René Villard exerce le métier de professeur d’anglais, d’abord à La Châtre, en Indre, ensuite à Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor. Il est également journaliste correspondant de « L’Ouest-Eclair », « La Dépêche de Brest » et rédacteur à « L’Illustration » sur les sujets relevant de la Bretagne. Engagé volontaire dès le début de 1914, il écrit des poèmes en même temps qu’il est interprète dans un régiment anglais sur le front de la Somme, évoquant la boucherie de cette guerre où de nombreux soldats bretons parmi tant d’autres meurent. Ces poèmes seront publiés en recueil, sous le titre « De l'aube au crépuscule », avec une préface de son ami Max Jacob en 1939.

Collections

Relation(s)

Depuis leur enfance à Quimper, où ils s’échangent leurs lectures et s’adonnent à des jeux littéraires, Max Jacob et René Villard ont été amis toute leur vie. Avec leur troisième compagnon Raoul Bolloré, et avec leurs condisciples Olivier Moisan et Joseph Emile Poirier, ils créent un journal de classe « La Cigogne », assez vite interdit, et cette bande des cinq, avec Hippolyte Piouffle, partagent en 1893 le « Cahier des Maximes », recueil de leurs écrits, qui a été pour Max Jacob un prototype de son « Cornet à dés ». Lorsque Raoul Bolloré, l’un des trois inséparables, se suicide en 1895, Max Jacob, très lié à celui-ci, se rapproche d’autant plus de René Villard et ils se retrouvent régulièrement tous les deux à Quimper. A son « frère René », qui se faisait biographe de son ami, mort le 2 février 1940 suite à une congestion cérébrale intervenue le 13 décembre 1939 alors qu’il allait donner une conférence sur Max Jacob, ce dernier écrivait que leur « amitié est de celle qui dure à la mort » (lettre du 21 août 1933).

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A Max Jacob, le jongleur de Notre-Dame Créateur(s) Texte