Barney, Natalie Clifford (1876-1972)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Barney, Natalie Clifford (1876-1972)

Autres formes du nom

fre Natalie Clifford Barney
fre Clifford-Barney, Nathalie
fre Nathalie Clifford-Barney
fre Barney, Nathalie
fre Nathalie Barney
fre Clifford-Barney, Natalie
fre Natalie Clifford-Barney
fre Barney, Natalie
fre Natalie Barney

Pseudonyme(s)

fre Tryphê
fre L'Amazone

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Barney
fre Clifford Barney
fre Clifford-Barney

Prénom(s)

fre Natalie
fre Nathalie

Langue

fre
eng

Nationalité

us

Genre

fre féminin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 31 octobre 1876
1876-10-31

Date de mort

fre 2 février 1972
1972-02-02

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

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fre Barney, Natalie Clifford (1876-1972)

Description

Fille d’Alice Pike artiste peintre et autrice d’opéra et donc femme émancipée, et d’Albert Clifford Barney, magnat des chemins de fer, Natalie Clifford Barney est confiée très jeune à une préceptrice qui l’éveille au français. Lorsqu’elle a dix ans, sa mère décide de partir avec ses deux filles à Paris. Natalie Clifford Barney prend conscience très jeune de son homosexualité et en 1899, elle débute une relation amoureuse avec la danseuse et demi-mondaine Laine de Pougy. Elle publie son premier ouvrage autour de cette relation, un recueil de poèmes, « Quelques portraits, sonnets de femmes », à compte d’auteur en 1900, tandis que Liane de Pougy publie le roman évocateur « Idylle saphique » qui fait scandale. Natalie Clifford Barney est renvoyée aux Etats-Unis, où son père chercher à la marier, sans succès. En 1901, elle est de retour à Paris où elle collectionne les aventures la poétesse Renée Vivien qui a produit une traduction inégalée de Sappho, la chorégraphe américaine Eva Palmer-Sikelianos, Lucie Delarue-Mardrus, la poétesse anglaise Olive Custance, future lady Douglas, Colette, la cantatrice Emma Calvé, l'actrice Henriette Roggers… Avec son héritage à la mort de son père en 1902, elle loue une maison à Neuilly-sur-Seine où elle donne dans de grandes fêtes où se retrouvent ses conquêtes et le Paris mondain, dont Pierre Louÿs, Isadora Duncan et son frère Raymond, Mata Hari… En avril 1910, son recueil d’aphorismes « Eparpillements » lui apporte le succès littéraire. L’écrivain Remy de Gourmont, amoureux d’elle lui offre le surnom d’Amazone en référence à sa pratique de l’équitation. La même année, elle s’installe dans un pavillon à Saint-Germain-des-Près où elle tient salon les vendredis pendant 60 ans, où se rendent régulièrement Salomon Reinach, Auguste Rodin, Rainer Maria Rilke, Colette, James Joyce, Paul Valéry, Pierre Louÿs, Oscar Vladislas de Lubicz-Milosz, Gertrude Stein, T. S. Eliot, Ezra Pound, Jean Cocteau, max Jacob, André Gide, Marie Laurencin, Paul Claudel, Adrienne Monnier, Scott et Zelda Fitzgerald, ….

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Hommage de l'Amazone Créateur(s) Texte