Lefèvre, Frédéric (1889-1949)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Lefèvre, Frédéric (1889-1949)

Autres formes du nom

fre Frédéric Lefèvre
fre Narcisse Almire Marie Lefèvre
fre Lefèvre, Narcisse Almire Marie
fre Samson Lefèvre
fre Lefèvre, Samson

Pseudonyme(s)

fre F. L.
fre Fernand Laforgue

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Lefèvre

Prénom(s)

fre Frédéric
fre Narcisse Almire Marie
fre Samson

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 7 mai 1889
1889-05-07

Date de mort

fre 11 septembre 1949
fre 1949-09-11

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Croix de Guerre (1914-1918)
fre Officier de la Légion d'Honneur

Profession / Activités

fre Journaliste

Source(s) utilisée(s)

fre Frédérique Lefèvre, « Frédéric Lefèvre 7 mai 1889-11 septembre 1949 », dans Association des Amis de Panaït Istrati, « Bulletin trimestriel d’information et de liaison », numéro 17, page 3.
fre Présentation des « Trois lettres d’Istrati à F. Lefèvre », dans « Cahiers des Amis de Panaït Istrati », numéro 7, septembre 1977, pages 27-28.

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fre Lefèvre, Frédéric (1889-1949)

Description

Né à Izé en Mayenne, dans un milieu très modeste, Frédéric Lefèvre est orphelin de mère à 2 ans puis de père à 5 ans. Il est recueilli par une vieille tante dévote et est remarqué par le curé du village qui lui apprend le grec et le latin et le fait entrer au petit séminaire de Mayenne. Il quitte le séminaire et la Mayenne après son baccalauréat et rejoint Paris en 1912 où il exerce divers métiers. Il entre ainsi dans la maison d’édition « La Renaissance du livre » où il fait connaissance notamment du poète Henri Casanova, puis est rédacteur en chef de petits feuilles « L’Ecouen-Nouvelles » et « Le cri de la banlieue » où il adopte le nom de Frédéric Lefèvre. En 1914, il est mobilisé comme simple soldat, accompagné de livres : il écrit notamment l’essai « La Jeune Poésie Française » qu’il fait publier en 1918. En 1916, il s’installe à Montmartre où il vit jusqu’à sa mort. Actif dans l’animation du quartier, il lance avec Jules Depaquit et Maurice Hallé la « Foire aux croûtes » pour soutenir les artistes. Il fréquente les milieux littéraires montmartrois, rencontre Francis Carco, Charles-Louis Philippe, Pierre Mac Orlan, Roland Dorgelès… Après la guerre, il devient professeur dans une école privée. En 1919, il fait paraître « Le Mépris sauveur ». Il collabore à de nombreuses revues littéraires, notamment « L’Intransigeant ».
En 1920, il publie des feuilletons dans le journal officiel de la toute nouvelle « Commune libre de Montmartre », « La Vache enragée », dirigé par Maurice Hallé, dans lequel sont publiés le dadaïste Marcel Arland, les écrivains prolétariens Henry Poulaille et Tristan Rémy… Il est ensuite secrétaire de rédaction de « L’Homme libre » qu’il quitte pour créer, le 21 octobre 1922, avec Maurice Martin du Gard et Jacques Guenne, « Les Nouvelles littéraires » dont il est le rédacteur en chef de 1922 à sa mort en 1949 et pour lesquelles il écrit une chronique d’entretiens qui devient célèbre, « Une heure avec … ». « Les Nouvelles littéraires » publient Breton, Aragon, Carco, Giraudoux, Kessel, Mac Orlan, Mauriac, Montherlant, Radiquet, Romains, Bernanos… Il voyage en Europe et donne des conférences sur la littérature et le monde intellectuel français. Il milite contre la guerre et diffuse l’idée des Etats-Unis d’Europe. En 1940 Frédéric Lefèvre quitte Paris, après avoir sabordé « Les Nouvelles littéraires » qui ne réapparaissent qu’en 1945, pour vivre sous le pseudonyme de Fernand Laforgue dans un petit village du Cantal.

Collections

Relation(s)

La première rencontre de Panaït Istrati et Frédéric Lefèvre a lieu en 1924, et ils seront des amis intimes, Frédéric Lefèvre invitant de nombreuses fois Istrati chez lui, au « Hêtre rouge » à Taverny dans le Val-d’Oise. Il est un fervent défenseur de Panaït Istrati qu’il considère comme « Un des plus grands conteurs du monde » (article éponyme dans « Sud », 19 mars 1933). Il reçoit à deux reprises Istrati dans « Une heure avec… » le 1er octobre 1927, au moment du départ d’Istrati en URSS et le 23 février 1929, à son retour. Il écrit de nombreux articles : « Panorama de la littérature française » et « Panaït Istrati, homme de foi » dans « La Voix » du 15 décembre 1929 ; « Panaït Istrati à Paris » dans « La République » du 30 août 1930 ; « Panaït Istrati, l’un des plus grands écrivains du monde », dans « Sud » le 14 février 1933, et écrit sa nécrologie pour « Les Nouvelles littéraires » le 20 avril 1935.

Ressources liées

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Provenance
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Présentation des Haïdoucs Texte
Relation
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Bonjean, François (1884-1963) Relations Personne
Sujet
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Cahiers des Amis de Panaït Istrati, numéro 7 Sujet(s) Texte
Cahiers des Amis de Panaït Istrati, numéro 12 Sujet(s) Texte
Bulletin trimestriel de liaison et d'information, numéro 17 Sujet(s) Texte
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Contributeur
Titre Libellé alternatif Classe
Cahiers des Amis de Panaït Istrati, numéro 8 Contributeur(s) Texte
Cahiers des Amis de Panaït Istrati, numéro 26 Contributeur(s) Texte
Cahiers des Amis de Panaït Istrati, numéro 27 Contributeur(s) Texte
Bulletin de liaison et d'information, numéro 2 Contributeur(s) Texte
Description
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Samivel (1907-1992) Biographie Personne