Istrati, Panaït (1884-1935)
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Istrati, Panaït (1884-1935)
Autres formes du nom
fre
Panaït Istrati
rum
Gherasim Istrate
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Istrati
rum
Istrate
Prénom(s)
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Panaït
rum
Gherasim
Langue
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rum
Nationalité
ro
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Site web de ou sur la personne décrite
Publications
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En Egypte / Panaït Istrati. - Cahiers libres, 1931
Conjoint de la personne décrite
Reprendre la forme retenue
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Istrati, Panaït (1884-1935)
Description
Panaït Istrati, né le 10 août 1884 à Braïla en Roumanie, est en contact dès ses vingt ans avec le mouvement socialiste roumain, et collabore au journal La Roumanie ouvrière dès 1906. Avec son ami Mikhaïl Mikhaïlovitch Kazanki, il part dès cette même année pour l'Egypte, puis le Moyen-Orient. En 1913, il fait un premier séjour à Paris, puis en Suisse, où il découvre l'oeuvre de Romain Rolland.
En 1920, il quitte la Suisse pour Paris, puis Nice en novembre, où sans travail et dans la misère, il tente de se suicider le 3 janvier 1921, dans le jardin Albert Ier. Sur lui, est retrouvée une lettre du 20 août 1919 et des "Dernières paroles" du 1er janvier 1921, adressées à Romain Rolland. Ces écrits sont remis à celui-ci par l'entremise du journaliste Fernand Desprès. Panaït Istrati et Romain Rolland commence à entretenir une correspondance régulière, et Panaït Istrati devient photographe ambulant sur la Promenade des Anglais. Romain Rolland l'encourage à écrire, et le 15 août 1923, son premier récit, Kyra Kyralina est publié par la revue Europe préfacé par Romain Rolland. Il obtient un contrat avec les Editions Rieder, chez qui il publie des cycles construits autour de la Roumanie et de son alter ego romanesque Adrien Zograffi qui remportent de très bons succès critiques. En février/mars 1924, il est à nouveau photographe ambulant sur la Promenade à Nice.
Le 15 octobre 1927, il part à Moscou, invité aux fêtes du Xe anniversaire de la Révolution d'Octobre, durant lesquelles il fait partie des excursions officielles en Ukraine, Géorgie, Mer noire. Il y rencontre Victor Serge, Maxime Gorki et Nikos Kazantzaki, avec lequel il se rend en Grèce à partir du 25 décembre. Sommé de quitter la Grèce pour agitation communiste, il poursuit son voyage en URSS jusqu'en février 1929. Durant ces séjours, il devine, derrière l'accueil réservé aux hôtes étrangers, la réalité de la dictature stalinienne, qui lui inspire l'écriture de "Vers l'autre flamme, confession pour vaincus", dans lequel il dénonce avec une grande virulence l'arbitraire du régime soviétique.
Cela lui vaut de violentes polémiques, la gauche française le considérant comme un traître, tandis que de l'autre côté, les milieux réactionnaires roumains l'attaquent pour sa dénonciation du gouvernement roumain notamment après le massacre des mineurs de Lupeni.
Cela lui vaut de violentes polémiques, la gauche française le considérant comme un traître, tandis que de l'autre côté, les milieux réactionnaires roumains l'attaquent pour sa dénonciation du gouvernement roumain notamment après le massacre des mineurs de Lupeni.
En 1930, attaqué de toutes parts, refoulé d'Egypte, emprisonné à Trieste, en froid avec Romain Rolland, il prend la décision de repartir pour la Roumanie. Il fait encore des voyages à Paris, à Menton, en Allemagne, se retire un temps au monastère Neamtz dans les Carpates moldaves, ou séjourne au Sanatorium Filaret de Bucarest. Il est violemment attaqué par les fascistes roumains, publie toujours en France, dans les "Nouvelles littéraires", et en Roumanie, dans "La Croisade du Roumanisme", et travaille au dyptique "Méditerranée, lever du soleil" et "Méditerranée, coucher de soleil". En 1935, les Editions Rieder ne lui paient plus ses droits d'auteurs et il rencontre des difficultés avec les éditeurs roumains. Tombé gravement malade, il meurt le 16 avril à Bucarest.
Collections
Relation(s)
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