Funck-Brentano, Christian (1894-1966)
Classe
Personne
Forme retenue
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Funck-Brentano, Christian (1894-1966)
Autres formes du nom
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Christian Funck-Brentano
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Brentano, Christian Funck-
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Funck-Brentano
Prénom(s)
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Christian
Langue
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ger
Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Frère(s)/soeur(s)
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Funck-Brentano, Claude André Théophile (1892-1916)
Collègue
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Funck-Brentano, Christian (1894-1966)
Description
Fils de l’historien et membre de l’Institut de France, Frantz Funck-Brentano, qui exerçait également comme bibliothécaire à l’Arsenal, Christian Funck-Brentano suit les études de l’Ecole des Chartes dans les pas de son père. En 1914, il est mobilisé comme fantassin, et reçoit plusieurs citations. Blessé pour la troisième fois le 25 septembre 1915, et considéré comme mort, il est trouvé et soigné par les Allemands et n’est rapatrié en France qu’en 1919, alors que ses deux frères sont tués.
En 1920, il part pour le Maroc, où il entre avec Pierre Vienot au cabinet du maréchal Lyautey. Il fonde avec Pierre de Cénival les Archives et la Bibliothèque du Protectorat marocain à Rabat et en devient directeur à la suite de Pierre de Cénival en 1927 et jusqu’à la guerre. Dans ce poste, il établit la bibliographie des parutions traitant du Maroc avec Pierre de Cenival et Marcel Housser dans les revues « Hesperis » et « Bulletin économique du Maroc ».
Gaulliste convaincu, il soutient la résistance et la « France libre », puis en septembre 1943, il rejoint Alger où le général De Gaulle crée et dirige le Comité français de Libération nationale : il participe à son cabinet, nommé en décembre 1943, directeur du cabinet du commissariat à l’éducation nationale, et s’occupe de son service de presse, écrivant des éditoriaux et des recensions pour le Général de Gaulle, notamment dans les revues de la résistance comme « Combat ». Il sera encore au service de presse du Général alors président du Gouvernement Provisoire de la République Française (1944-1946), dans le Cabinet civil qui s’installe à Paris en juin 1944.
Le 18 décembre 1944, avec Hubert Beuve-Méry et René Courtin, il fonde le quotidien « Le Monde », où il représente la « sensibilité gaulliste » tout en étant peu impliqué dans le quotidien du journal. Il quitte sa direction ensuite en 1951 suite à un conflit de politique éditoriale avec Hubert Beuve-Méry qui reste seul à la tête du journal. Il participe à différentes entreprises éditoriales de revues, comme « Renaissances » entre 1943 et 1946, ou « Chemins du monde » en 1947-1948.
Collections
Ressources liées
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