Devoluy, Pierre (1862-1932)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Devoluy, Pierre (1862-1932)

Autres formes du nom

fre Pierre Devoluy
fre Paul Gros-Long
fre Gros-Long, Paul

Pseudonyme(s)

fre Pierre Devoluy
fre Devoluy, Pierre

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Gros-Long

Prénom(s)

fre Paul

Langue

fre
oci

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

1862-06-27

Date de mort

1932-03-06

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Commandeur de la Légion d'Honneur (1924)

Profession / Activités

fre Journaliste

Membre de

Reprendre la forme retenue

fre Devoluy, Pierre (1862-1932)

Description

Officier du génie, Pierre Devoluy est un grand admirateur de Frédéric Mistral, qu’il rencontre en 1895. Pierre Devoluy a 32 ans, Frédéric Mistral 65. En tant qu’officier à Montpellier, Pierre Devoluy commence à entretenir des contacts avec le Félibrige vers 1890, mais c’est surtout entre 1895 et 1899, lorsqu’il séjourne à Antibes, qu’il prend connaissance de l’œuvre de Frédéric Mistral et de sa portée linguistique et de l’importance du Félibrige. Mistral propose tout d’abord à Pierre Devoluy de collaborer au journal « Aiòli », puis le soutient jusqu’à le choisir comme successeur au Capouliérat. Elu majoral du Félibrige en 1900, il est choisi pour la plus haute charge du Félibrige, le Capouliérat, en 1901. Il dirige le journal « Prouvènço ! », devenu « Vive Prouvènço ! » de 1905 à 1911.
A la tête du Félibrige, il a une vision très stricte en faveur de la défense de la langue, s’appliquant à suivre la doctrine mistralienne des ouvrages militants, « Calendau », « La Coumtesso », …, où la langue provençale à défendre est celle de Mistral. Il écrit d’ailleurs le « Mistral et la Rédemption d’une langue » (paru de manière posthume en 1941). Cela ne l’empêche pas de faire de nombreuses recherches sur le vieux niçois. Il refuse de s’impliquer dans les questions politiques, refusant la doctrine régionaliste d’autres félibriges comme Jean Charles-Brun, ou le bilinguisme de Berluc-Pérussis. Son rôle de théoricien mistralien lui vaut beaucoup de soutiens (Folco de Baroncelli, Joseph d'Arbaud, Jules Ronjat, Albert Dugat, Léon Teissier, Pierre Azéma, Pierre Fontan, François Jouve, Michel Camélat, Albert Dujarric-Descombes, Sully-André Peyre...), mais aussi beaucoup d’inimitiés le poussant à la démission du Capouliérat en 1909. Les relations entre Pierre Devoluy et Frédéric Mistral s’étaient déjà alors dégradées suite à plusieurs affaires félibriennes, l’affaire des diplômes de Sòci, l’affaire des majoraux « démissionnés » en 1906, la querelle du journal « Vive Prouvènço ! » en 1907.
Ayant pris sa retraite à Nice, il s’implique dans la mairie de Jean Médecin, participe à la création du Centre universitaire méditerranéen et collabore de 1919 à 1932 à « L’Eclaireur niçois ».

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