Ogawa, Kazumasa (1860-1929)
Classe
Personne
Forme retenue
fre
Ogawa, Kazumasa (1860-1929)
Autres formes du nom
jpn
小川, 和正 (1860-1929)
jpn
オガワ, イッシン
jpn
オガワ, カズマサ
fre
Ogawa, Isshin
Nom de famille
Ogawa
Prénom(s)
Kazumasa
Langue
jpn
Nationalité
jp
Genre
fre
Masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
1860-09-29
Date de mort
1929-09-06
Portrait, représentation de la personne
Profession / Activités
Collègue
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
Ogawa, Kazumasa (1860-1929)
Description
Ogawa Kazumasa fait partie des photographes japonais les plus talentueux et prolifiques de l'ère Meiji ; nous synthétisons ci-bas l'enquête menée par Terry Bennett sur sa vie. Ogawa Kazumasa nait en 1860 d'un père samouraï du clan Matsudaira, dans la préfecture de Saitama. À 15 ans, il se prend de passion pour la photographie et se procure un livre en anglais et un appareil d'occasion pour apprendre le métier en autodidacte. Il ne progresse toutefois réellement qu'en devenant l'apprenti d'un photographe local, Yoshiwara Hideo, auprès duquel il reste six mois.
Ayant économisé de l'argent, il ouvre son propre studio en 1877 à Tomioka, dans la préfecture de Gunma. Il connaît un certain succès mais prend conscience qu'il ne peut progresser dans son travail que s'il acquiert de nouvelles connaissances sur les techniques de la photographie. Il part ainsi pour Tokyo où il s'inscrit dans une école anglaise tenue par un missionnaire américain. Frustré par cette expérience, il décide faire le voyage jusqu'aux États-Unis, pour apprendre les dernières innovations dans le domaine de la photographie. Pour financer son voyage, il s'engage en 1882 comme marin sur un navire pour une durée de six mois, au terme de laquelle il débarque à Washington. Pendant plus d'un an, il peut ainsi se perfectionner à Boston et à Philadelphie.
Il rentre finalement au Japon en 1884 ; le soutien d'un noble japonais rencontré aux États-Unis, Okabe Nagamoto, lui permet d'ouvrir un studio (Gyokujun-kan) à Kōjimachi (Tokyo). À partir de ce moment, le succès ne le quitte plus. La plupart des travaux qu'il réalise dès ce moment témoignent de la confiance qu'on lui accorde et renforcent sa popularité : dans la foulée de son retour au Japon, il est nommé instructeur pour l'apprentissage de la photographie à l'Army General Staff Office ; en 1886, il est membre du comité pour l'exposition nationale d'Ueno ; en 1887, il suit une équipe scientifique américaine documentant une éclipse solaire à Shirakawa ; en 1888, il accompagne le philosophe américain Ernest Fenollosa dans sa visite à Nikkō ; c'est durant la même période qu'il a également le privilège de photographier le prince héritier ainsi que d'accompagner le bibliothécaire impérial en chef Kuki Ryuchi dans un voyage autour de la province Kinki, pour prendre des vues de ses principaux monuments ; en 1889, il fait partie des membres fondateurs de la Société photographique japonaise (日本写真会, Nihon Shashinkai). C'est aussi cette année-là qu'il lance les magazines Shashin Shimpo (Actualités photographiques) et Kokka (magazine d'art illustré).
Dans les années 1890, sa célébrité atteint son pic : en 1891, il documente le séisme de Nōbi ; en 1893, il participe à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago ; en 1895, il est le premier japonais à devenir membre de la Royal Photographic Society (société britannique). Entre 1900 et 1908, ses photos illustrent une monumentale publication en vingt volumes, intitulée Selected Relics of Japanese Art, imprimée par son entreprise. En 1910, il est le premier photographe à être élu à l'Imperial Art Committee. En 1912, il accompagne la création d'un département photographie à la Tokyo School of Fine Arts. Cette même année, il photographie les funérailles de l'empereur Meiji ; en 1915, il prend le portrait de son successeur, Taishō. Il reste encore actif quelques années avant de mourir en 1929.
Louis Dumoulin fait l'acquisition de plusieurs dizaines de clichés auprès du studio d'Ogawa Kazumasa à Tokyo lors de son premier séjour au Japon en 1888-1889, mais il est probable qu'une grande partie des clichés en question ne soient pas de la main d'Ogawa, mais soient l'œuvre de celui qui était alors son apprenti le plus doué, le photographe T. Enami.
Collections
Relation(s)
Plusieurs clichés d'Ogawa Kazumasa sont recensés dans la collection photographique du peintre Louis Dumoulin
Ressources liées
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Chrysanthemum (Ohyamabuki). | Image fixe | |
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The garden of Kameido | Image fixe |
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Enami, Nobukuni (1859-1929) | Collègue | Personne |