Monod, Gabriel (1844-1912)
Classe
Personne
Forme retenue
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Monod, Gabriel (1844-1912)
Autres formes du nom
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Monod, Gabriel Jacques Jean
Pseudonyme(s)
fre
Molé, Pierre
Identifiant de la personne dans un référentiel externe
Nom de famille
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Monod
Prénom(s)
fre
Gabriel Jacques Jean
Langue
fre
Nationalité
fr
Genre
masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
1844-03-07
Date de mort
1912-04-09
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
fre
Monod, Gabriel (1844-1912)
Description
Reçu premier à l'agrégation d'histoire en 1864, Gabriel Monod devient professeur d'histoire au lycée de Laval. En 1872, il épouse Olga Herzen, fille du révolutionnaire russe Alexandre Herzen, ce qui le lie définitivement avec l'intelligentsia européenne dont Nietzsche, ami de la mère adoptive d'Olga, Malwida von Meysenbug.
Il crée en 1876 avec Gustave Fagniez la Revue historique, revue fondatrice de l'école historique dite méthodique, patronnée par Ernest Renan ou Jules Michelet. Cette revue est proche du milieu franc-maçon et protestant, se conçoit d'abord comme un organe de combat contre la Revue des questions historiques, animée par des aristocrates ultramontains et légitimistes et se place du côté de la République opportuniste de Gambetta ou ferry. Gabriel Monod est de ceux qui établissent la fausseté du document accusant Alfred Dreyfus et devient un dreyfusard convaincu.
Il crée en 1876 avec Gustave Fagniez la Revue historique, revue fondatrice de l'école historique dite méthodique, patronnée par Ernest Renan ou Jules Michelet. Cette revue est proche du milieu franc-maçon et protestant, se conçoit d'abord comme un organe de combat contre la Revue des questions historiques, animée par des aristocrates ultramontains et légitimistes et se place du côté de la République opportuniste de Gambetta ou ferry. Gabriel Monod est de ceux qui établissent la fausseté du document accusant Alfred Dreyfus et devient un dreyfusard convaincu.
Président de la IVème section de l'École pratique des hautes études, professeur à l'École normale supérieure en 1880, puis à la faculté des lettres de Paris en 1904, il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1897. À sa retraite en 1906, Monod reçoit une chaire du Collège de France, taillée sur mesure, intitulée « Histoire générale et méthode historique ».
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