Métérié, Alphonse (1887-1967)
Classe
Personne
Forme retenue
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Métérié, Alphonse (1887-1967)
Autres formes du nom
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Alphonse Métérié
Nom de famille
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Métérié
Prénom(s)
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Alphonse
Langue
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Nationalité
fr
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite
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Prix Julien Daillière de l’Académie d’Angers pour "Carnet" (1912)
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Prix du Maroc pour "Petit Maroc" (1930)
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Prix de poésie coloniale de la Maison de la Poésie pour "Petit Maroc" (1931)
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Prix Lasserre pour 1942 pour l’ensemble de ses œuvres (1944)
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Prix Georges-Dupau (1951)
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Prix Petitdidier de la Maison de la Poésie pour l'ensemble de son oeuvre (1952)
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Prix Auguste-Capdeville de l'Académie française pour l'ensemble de son oeuvre (1957)
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Chevalier de la Légion d'Honneur (1962)
Collègue
Source(s) utilisée(s)
Reprendre la forme retenue
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Métérié, Alphonse (1887-1967)
Description
Alphonse Métérié, après avoir obtenu son baccalauréat en 1905, afin de faire face à la difficile situation financière de sa famille après la mort de son père en 1906, obtient un poste de secrétaire de rédaction au « Journal de Maine-et-Loire », où il participe notamment au Supplément littéraire. Déjà en 1905, il commence à se faire remarquer dans le cercle culturel de la ville en publiant ses premières poésies dans la presse locale et en gagnant quelques concours de poésie et entre en relation avec les artistes responsables du renouveau artistique de la ville, surnommée l’« Athènes de l’Ouest ». Après un séjour en Suisse entre mai et juillet 1910, il publie un premier recueil de poèmes « Carnet », qu’il fait réimprimer en 1912, réédition qui reçoit le prix Julien Daillière de l’Académie d’Angers. En 1914, il est déclaré inapte en raison de son état de santé et s’engage alors comme volontaire à la Croix-Rouge d’Angers. Son frère est tué trois semaines après le début de la guerre, douleur qu’il partage d’abord dans une plaquette « Stances du temps de guerre » parue en 1916, puis dans son troisième recueil, « Le Cahier noir », publié en 1923. Après sa démobilisation, souffrant de troubles pulmonaires, il s’installe en octobre 1919 avec sa mère à Saint-Jean-de-Luz, puis après son mariage en juin 1921, dans la région d’Aix-en-Provence. La même année, il commence à collaborer régulièrement avec des revues parisiennes, notamment « Le Divan », le « Crapouillot » ou la « Revue hebdomadaire », et parvient à publier son recueil « Le Livre des Sœurs » qui reçoit de bonnes critiques, suivi du recueil « Le Cahier noir ». Il achève en 1924 un nouveau recueil « Cophetuesques » qui ne sera publié qu’en 1934. Mais dans ces années-là, en quête d’un emploi stable pour faire subsister sa famille, il est d’abord professeur au Collège catholique d’Aix, puis prend un poste de fonctionnaire sous le Protectorat français du Maroc : en juillet 1925, les Métérié partent pour Rabat, où accueilli par Jules Borély au Service des Beaux-Arts et des Monuments historiques, Alphonse Métérié est nommé Inspecteur des Beaux-Arts pour la région Sud à Marrakech.
Bien que peu adepte de son métier de fonctionnaire, il participe pleinement à la vie culturelle de Marrakech en publiant sa poésie dans des revues locales. Affecté par le départ de sa femme qui le quitte et se réinstalle à Aix et conscient que sa poésie est désormais considérée comme démodée, il publie le recueil « Nocturnes » sans en attendre de succès, d’autant que l’installation au Maroc l’a coupée du monde littéraire parisien et de ses amis littéraires. Peu inspiré par le Maroc, il peine à y écrire et publie moins, n’écrivant généralement que lors de ces, rares, voyages en Europe lors de ses congés. Il publie tout de même en 1929 « Petit Maroc », mélange de proses et de vers, où il laisse s’exprimer avec humour et ironie le contre-pied des récits de voyageurs français exaltant le charme exotique du pays, mais aussi sa nostalgie d’Angers. Fort du succès de ce recueil, il publie « Petit Maroc deux » en 1934. En septembre 1942, il est mis à la retraite à la limite d’âge inférieur de 55 ans, et après 17 ans au Maroc, il se retrouve dans l’incapacité d’y retourner, bloqué en France où il était en cure en Haute-Savoie, par le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 30 octobre 1942.
Installé en Haute-Savoie, aidé par des amis connus au Maroc, il apprend en 1944 que lui a été décerné le prix littéraire de la Fondation Lasserre pour 1942 pour l’ensemble de son œuvre, petite notoriété qu’il fait fructifier en publiant « Les Cantiques de Frère Michel » en 1944. En 1951, il publie « Proella » et en 1952, il se marie et s’installe en ménage à Lausanne, où il compose des pièces radiophoniques et écrit un dernier recueil, « Ephémères » publié en 1957.
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