de Jong, Adrian Michel
Classe
Personne
Forme retenue
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de Jong, Adrian Michel
Autres formes du nom
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de Jong, Adrien Michel
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A.-M. de Jong
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De Jong, A.-M.
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Adrian Michel de Jong
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Adrien Michel de Jong
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Jong, Adrianus Michiel de
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Adrianus Michiel de Jong
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Jong, A. M. de
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A. M. de Jong
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De Jong, A. M.
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A. M. De Jong
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Jong, Adrien Michel de
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Jong, Adriaan de
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Adriaan de Jong
Pseudonyme(s)
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Waes, Frank van
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Frank van Waes
Nom de famille
De Jong
Jong
Prénom(s)
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Adrian Michel
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Adrien Michel
nld
Adriaan
Langue
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nld
Nationalité
nl
Genre
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masculin
Identifiant pérenne
Date de naissance
Date de mort
Lieu de naissance
Lieu de décès
Portrait, représentation de la personne
Source(s) utilisée(s)
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Marno Balemans, « Biographie » et « Rencontres », dans « Bulletin trimestriel de liaison et d’information », numéro 26, octobre 1991, pages 4-6.
Reprendre la forme retenue
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de Jong, Adrian Michel
Description
Adrian Michel de Jong est né en 1888, dans le Brabant-Septentrional, dans une famille d’ouvriers pauvres, qui déménage en 1896 à Rotterdam, espérant en vain de meilleurs salaires. Adrian Michel intègre l’Ecole normale de Delft et devient instituteur à Delft puis Amsterdam, de 1906 à 1917, et collabore à des journaux et revues à partir de 1910. Il publie un premier roman « Décadence » en 1914, puis, mobilisé en 1917, il publie des « Notes » sur sa vie militaire dans le quotidien socialiste « Het Volk » (« Le Peuple »). Il y devient rédacteur littéraire après sa démobilisation et après avoir quitté l’enseignement en 1919. En 1925, il s’installe à nouveau dans son Brabant natal. Après avoir publié en 1923 son roman « L’Evangile de la Haine », il publie « La Jeunesse de Merijntje Gijzen » qui connaît un grand succès : le livre est traduit en de nombreuses langues et adapté au théâtre et au cinéma. Son succès est confirmé avec « Le Martyre de Lindert le Tortu » et « La Famille Verhagen ».
Il est donc un écrivain reconnu lorsqu’il travaille à la traduction en 1926 du livre « Ongle Anghel » de Panaït Istrati pour la maison d’édition « Kosmos ». C’est à cette occasion qu’il prend contact avec Istrati pour des questions de traduction. S’il n’est pas a priori sensible à l’œuvre de Panaït Istrati, leurs échanges épistolaires changent la donne : « J’ai entendu parler de son œuvre mais je ne la connaissais pas. Je vous confie même que je regardais avec quelque méfiance cette gloire si tapageuse qu’elle me paraissait relever du snobisme. Mais dès l’instant où j’ai lu ses livres, tous mes scrupules ont disparu, comme par enchantement. J’ai continué cette lecture, avidement, des jours entiers… Et ce que je découvris, c’est un homme. Pas un écrivain professionnel. La traduction de son œuvre est devenue pour moi un plaisir inouï. (A.-M. De Jong, dans « De Notenkraker »). Il traduit 7 œuvres de Panaït Istrati « Kyra Kyralina, « Oncle Anghel », « Codine », « Nerrantsoula », « Le Pêcheur d’éponges », « Tsatsa-Minnka », « La Maison Thüringer ». Ils se rencontrent pour la première fois en août 1927 à Nieuw-Borgvliet, puis en mars 1929, à Paris, puis se rendent visite à plusieurs reprises, à Menton, à Bilthoven en février 1932, ou en Roumanie, en mai 1932. En janvier 1930, ils partent ensemble et avec Bilili pour une tournée en Egypte, mais Panaït Istrati est refoulé vers l’Italie et Adrian de Jong visite seul l’Egypte. Leur relation professionnelle est devenue amicale, Panaït Istrati surnommant Adrian Michel de Jong « Adrien, mon frère » ou « Cosma l’Hollandais ». Adrian Michel de Jong est le seul écrivain occidental à ne pas avoir lâché Panaït Istrati après son départ en Roumanie, et a écrit à la mort de celui-ci le texte « Panaït Istrati, l’homme et l’œuvre » qu’il donne en conférence le 12 mars 1936 à Amsterdam.
Après 1933 et l’arrivée d’Hitler au pouvoir, il écrit pour dénoncer le national-socialisme dans la revue hebdomadaire « De Notenkraker ». En 1939, il écrit « La Danse sur le volcan », pamphlet contre la politique de complaisance des démocraties envers l’Allemagne nazie et l’Espagne de Franco et le traitement accordé aux réfugiés. En 1940, à l’invasion des Pays-Bas, il tente sans succès de gagner l’Angleterre, et en 1943, après l’échec d’une tentative d’un résistant d’éliminer un collaborateur voisin d’Adrian Michel de Jong dans le village de Blaricum, près d’Amsterdam, le 18 octobre, des SS se présentent au domicile de De Jong et l’assassinent.
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Cahiers des Amis de Panaït Istrati, numéro 12 | Créateur(s) | Texte |
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Bulletin trimestriel de liaison et d'information, numéro 26 | Sujet(s) | Texte |
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