Hanoi-3
Classe
Image fixe
Type
fre
Album de photographies
Titre
fre
Hanoi-3
Créateur
Date
1954 ?
Langue
fre
Légendes des photographies en français
Sujet
fre
Albums de photographies -- Indochine française
fre
Colonies -- Indochine française -- Photographies
Couverture temporelle
1950-1954
Couverture spatiale
Format
fre
1 fichier PDF
fre
44,1 Mo
fre
33 vues
Technique et dimensions
fre
Classeur
fre
30 planches numérotées
fre
32*28 cm
Est une partie de
Provenance
fre
Bibliothèque de l'ancien Musée des colonies (Paris)
Source
fre
Université Côte d'Azur. BU Lettres Arts Sciences Humaines. Fonds ASEMI
Cote
PH33
Droits
Droits réservés. Nous contacter.
Identifiant pérenne
Description
Cet album contient 127 photographies, prises à Hanoi entre 1950 et 1954 (deux photos seulement sont clairement datées de 1950). Il s'agit principalement de photographies d'amateur, l'album contient aussi quelques cartes postales et une photographie aérienne. Il permet de découvrir Hanoi dans les tous derniers temps de la présence française (les derniers colons français partent en 1954), et particulièrement ses édifices religieux. On peut en effet y voir de nombreux clichés de lieux de culte plus ou moins célèbres (pagode Môt Côt, sanctuaire du Prince propagateur des Lettres, temple Ngoc Son etc.) et de dinh (maisons communales qui servaient également de lieux de culte). Une série de vues du fleuve Rouge et du jardin botanique terminent l'album. Ces propos de Philippe Papin devraient donner une idée de l'ambiance qui régnait alors dans la ville : "Base arrière de la guerre d'Indochine entre 1947 et 1954, dans une atmosphère française bien connue grâce à Lucien Bodard, Hanoi fut, durant quelques années, le théâtre de savantes et improbables combinaisons politiques, de ralliements suspects, d'alliances sans lendemain et de revirements plus rapides encore. Occupée par les troupes, elle perdait de sa civilité. [...] La ville européenne vivait au rythme des triomphes annoncés, des batailles en suspens et des retraites précipitées. Sur les cartes, les zones occupées par le Viêt-Minh s'étendaient de plus en plus, ne laissant à l'armée française qu'une partie du delta du fleuve Rouge, protégée par une ligne d'ouvrages fortifiés, supposés défendre le Viêt-nam utile, celui du riz, des paysans et des catholicités. Les combats ne se déroulaient pas sur place, mais Hanoi vivait dans une atmosphère pesante, proche de la psychose parfois, au gré du ballet bourdonnant des avions basés dans les aérodromes de Bạch-Mai et Gia-Lâm, l'un et l'autre aux portes de la ville, d'où s'envolèrent les derniers dakota en partance pour Diên Biên Phu. Dans les cafés, au 'Métropole', les soldats, de retour du terrain, décrivaient les batailles, les petites victoires et les grandes défaites, échos vécus et parfois déformés d'une guerre cette fois bien réelle. De nombreux 'Asiates' s'interrogeaient : fallait-il plier bagages, abandonner la ville où, du moins pour un tiers d'entre eux, ils étaient nés et dont ils avaient fait leur patrie ? La décision était d'autant plus difficile à prendre que, pour beaucoup, la France n'était qu'un mot.".
Source de la description : Papin, Philippe, Histoire de Hanoi, Fayard, 2001, pp. 293-294.
Annotations
2 étiquettes en plastique portent l'inscription "Collection M. Azambre" (sur le dos et sur le plat)
Le titre est donné sur 2 étiquettes en plastique (sur le dos et sur le plat)