Petit, Paul (1893-1944)

Classe

Personne

Forme retenue

fre Petit, Paul (1893-1944)

Autres formes du nom

fre Paul Petit

Identifiant de la personne dans un référentiel externe

Nom de famille

fre Petit

Prénom(s)

Paul

Langue

fre

Nationalité

fr

Genre

fre masculin

Identifiant pérenne

Date de naissance

fre 2 mai 1893
1893-05-02

Date de mort

fre 24 août 1944
1944-08-24

Lieu de naissance

Lieu de décès

Portrait, représentation de la personne

Récompense(s) reçue(s) par la personne décrite

fre Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume

Profession / Activités

fre Diplomate

Reprendre la forme retenue

fre Petit, Paul (1893-1944)

Description

Fils d’un avocat à la Cour d’Appel, Paul Petit suit d’abord des études de droit après lesquelles il est reçu docteur. Reçu premier en 1920 au concours des Affaires étrangères, il est nommé secrétaire d’ambassade à Smyrne, Prague, Rome puis conseiller d’ambassade à Munich et Copenhague. Il maîtrise l’allemand, l’anglais et le danois et traduit Maître Eckhart, Gertrud von Le Fort, Kierkegaard. En 1925, en poste à Rome, il reçoit Max Jacob dont il devient l’ami et qui lui confie la confection de ses « Morceaux choisis » publiés en 1936 chez Gallimard sur une idée de Jean Paulhan. Max Jacob lui cède les droits de ce recueil et lui dédiera la poème « Reportage de juin 40 » paru dans sa première version dans la revue « Confluences » en 1942 peu après l’arrestation de Paul Petit par la Gestapo. Il est également l’homme de confiance de Paul Claudel.
Pendant l’occupation allemande en France, il s’oppose dès 1940 à la collaboration : le 12 décembre 1940, il diffuse à Paris deux lettres ouvertes aux cardinaux Emmanuel Suhard et Alfred Baudrillart, leur reprochant leurs appels à la collaboration avec Pétain et l’occupant nazi ; le 20 mars 1941, il diffuse un tract contre l’imposture du régime de Vichy appelant à la désobéissance. Il rejoint le journaliste Henri de Montfort, l’historien Emile Coornaert et l’écrivain Marietta Martin pour constituer le groupe de résistants d’inspiration chrétienne « La France continue ». Il devient le principal rédacteur du journal clandestin « La France continue ». Arrêté le 7 février 1942, il est déporté à Sarrebruck le 9 juillet, condamné à mort le 16 octobre 1943, et décapité à la prison de Cologne le 24 août 1944. En 1947, est publiée à titre posthume son œuvre « Résistance spirituelle ».

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