La fin du mouvement étudiant
Après le 18 juin, les étudiants tentèrent de transformer leur occupation en Universités populaires d’été, mais conformément aux ordres ministériels, le recteur d’académie fait fermer les campus début juillet jusqu’à la deuxième session d’examens. Ainsi le gouvernement espère éloigner les étudiants durant qu’il met en place une nouvelle loi sur les universités.
La réforme est votée en octobre et reprend certaines revendications : la liberté d’expression est introduite permettant aux groupes politiques d’exister dans l’enceinte des universités. Une première politique d’autonomie est mise en place, les professeurs, assistants, étudiants et personnels administratifs élisent des représentants aux conseils de département, qui désignent ensuite le conseil de l’Université. Mais l’Etat conserve le contrôle des finances et de la délivrance des diplômes ; de plus, les étudiants ne peuvent pas s’exprimer sur certains sujets comme le recrutement des enseignants, les examens, … Certains étudiants continueront donc le mouvement et l’année universitaire 1968-1969 sera encore émaillée de grèves et d’incidents, et l’activité politique et syndicale étudiante sera conforté.